La plus ancienne météorite connue, découverte en mai 2020 à Bir Ben Takoul au sud-ouest d'Adrar, dans l'erg Chech, vient d'entrer au livre Guinness des records comme «la plus ancienne météorite achondrite», météorite pierreuse, jamais découverte jusqu'ici rapporte le journal régional Ouest France, qui reprend l'annonce faite par Jean-Alix Barrat, chercheur à l'université de Bretagne occidentale (Brest), qui a étudié un des fragments du caillou venu de l'espace il y a environ une centaine d'années. ECH 002, ECH pour Erg Chech, est vieille de 4565 millions d'années, soit l'âge du système solaire. Elle a atterri dans le Sahara au «hasard des orbites», explique J-A Barrat membre de l'équipe de chercheurs français et japonais qui ont travaillé sur l'objet extra-terrestre. Si les météorites proviennent le plus souvent d'astéroïdes, ECH 002 s'est formée dans une protoplanète, un embryon de planète, révèlent encore les scientifiques. L'annonce de la découvre de cette météorite a été faite le 11 mars dernier par le magazine de vulgarisation scientifique Sciences & Vie qui citait comme source une étude récente de 8 auteurs parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), une revue scientifique américaine à comité de lecture, publiant les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences. (Voir El Watan du 16 mars 2021 , https://www.elwatan.com/pages-hebdo/magazine-pages-hebdo/dapres-le-magazine-sciences-vie-la-plus-vieille-meteorite-du-monde-trouvee-en-algerie-achetee-au-maroc-16-03-2021). Selon ce site américain, EC 002 aurait été découverte en mai 2020 près de Bir Ben Takoul, au sud-ouest d'Adrar, dans la mer sable de l'Erg Chech mais achetée au Maroc chez des trafiquants de météorites et de pièces archéologiques serait constituée de 23 fragments d'un poids total de 31 783 grammes qui ont fini leur très long voyage interstellaire dans des labos de recherche de différents pays. La découverte est qualifiée d'exceptionnelle par les scientifiques pour les nouvelles connaissances qu'elle va certainement apporter à l'humanité, mais la dernière partie du voyage de ce témoin sur la naissance de l'univers pose une fois de plus la question du commerce illégal et très lucratif des météorites par ceux qu'on appelle par un doux euphémisme «les ramasseurs». Advertisements