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Pourquoi subventionner le sucre ?
Publié dans El Watan le 17 - 04 - 2021

Le récurrent débat sur les pénuries des produits alimentaires et les flambées des prix des aliments est faussé en Algérie. Bien sûr qu'il faut régler le problème de l'informel et instaurer un système de subvention ciblée, mais la question centrale reste posée : pourquoi subventionner des produits alimentaires qui non seulement ne sont pas réellement de première nécessité, mais dangereux pour la santé publique. C'est le cas du sucre. Et pas que…
Certains pays l'ont fait en mettant tout simplement fin à la subvention du sucre. Une telle mesure permettrait à l'Etat algérien de ne pas gaspiller l'argent public inutilement et surtout de préserver la santé des populations. Au lieu d'allouer des aides ciblées au profit des populations démunies pour leur permettre de consommer des fruits et légumes qui contiennent du sucre naturel et produits localement et bénéfiques pour la santé, l'Etat continue de subventionner un produit nuisible sur le plan sanitaire et dont la matière première est importée !
La surconsommation du sucre industriel est l'une des causes connues de l'obésité, du diabète de type 2 et des maladies cardio-vasculaires. Le retrait de la subvention allouée au sucre et son remplacement par des aides ciblées destinées à l'accès des plus démunis aux produits bénéfiques pour la santé est nécessaire. Le pire est que le sucre subventionné est utilisé par l'industrie pour fabriquer des produits aux effets nuisibles à la santé. En Tunisie, par exemple, le sucre est vendu aux industriels à son prix réel sur le marché au lieu du prix subventionné.
La suppression des subventions du sucre permettrait au Trésor public de ne pas perdre des milliards de dinars par an. Les derniers chiffres rendus publics soulignent que durant les sept dernières années, les budgets alloués au sucre et à l'huile alimentaire raffinée s'élèvent à près de 20 milliards de dinars. Cet argent aurait dû plutôt servir à attribuer des aides pour permettre aux familles nécessiteuses de consommer des fruits et des légumes produits localement et bons pour la santé. Il faut dire que le problème posé par le sucre industriel est planétaire.
Depuis trente ans, la consommation de sucre a augmenté de près de la moitié dans le monde. Face à ce fléau, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de limiter la quantité de sucre présente dans les aliments transformés et de taxer les ingrédients trop sucrés. Mais des lobbys s'opposent à toute réglementation contraignante. Parmi les mesures largement combattues par ces lobbys : l'instauration d'une taxe sur les produits sucrés. Pourtant, selon l'OMS, la taxation est l'une des mesures les plus efficaces pour changer les habitudes alimentaires, surtout si elle est combinée avec des subventions pour les produits sains.
Les excès de gras et de sucre sont mauvais pour la santé, car ils augmentent les chances de développer une maladie cardio-vasculaire. Plusieurs millions d'Algériens sont aujourd'hui diabétiques, un chiffre en perpétuelle croissance. Les mesures proposées pour lutter contre cette maladie – comme l'étiquetage nutritionnel des aliments ou la limitation du sucre – ont été combattues aussi bien en Algérie qu'aux quatre coins du monde.
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