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Ahmed Boumaaza. Co-fondateur de l'Institut des sciences expertales d'Alger : «Nous manquons d'experts dans beaucoup de domaines»
Publié dans El Watan le 14 - 07 - 2021

Co-fondateur de l'Institut des sciences expertales d'Alger, Ahmed Boumaaza est expert international en management stratégique et management des organisations. Membre de l'Ordre des experts internationaux de Genève et ancien président-directeur général d'entreprises publiques de 1988 à 2000, il possède un DES en management et un MBA de l'université de Montréal. A travers cette interview, il nous explique ce que sont les sciences expertales, peu connues jusqu'ici en Algérie.

-Tout d'abord, présentez-nous l'Institut des sciences expertales d'Alger…
Ayant formé une centaine d'experts depuis plus de cinq ans, l'Institut des sciences expertales d'Alger exerce ses activités en partenariat avec l'Ordre mondial des experts internationaux de Genève, l'Ordre regroupe des experts de toutes les nations, il a pour objectif de proposer des experts reconnus et de confiance à tous les donneurs d'ordres et donneurs de missions, il défend la profession et multiplie les contacts des experts entre eux, l'Ordre n'a pas vocation de service public, il est indépendant et neutre. Il veille à réaliser ses buts dans le respect des principes défendus par l'organisation des nations unies et notamment des (17) objectifs de développement durable de l'ONU. L'Ordre mondial des experts internationaux attend de ses membres qu'ils respectent les normes professionnelles et déontologiques les plus élevées. Pour les formations qu'on dispense à notre niveau, on cite, à titre d'exemple, les domaines liés à l'environnement, au tourisme, à la finance, au foncier et à l'évaluation immobilière, au HSE, à l'exportation, au risque industriel, au sport et l'organisation d'événements sportifs... Bref, nous proposons des formations aux standards internationaux et nous pouvons proposer d'autres spécialités en fonction des demandes, qu'elles émanent des particuliers, du secteur économique ou institutionnel.
-Qu'est-ce qu'un expert international ?
Les experts internationaux sont des hommes et des femmes de toutes nationalités ayant acquis des compétences exceptionnelles, ayant connu des expériences et des succès remarquables dans un domaine et qui sont donc en mesure de contribuer significativement et efficacement à la résolution des problèmes ou à la réalisation des projets dans leur sphère d'activité. Les experts internationaux peuvent être nommés soit par les institutions de leur pays, soit par une organisation internationale (ONG, Banque Mondiale, Banques régionales, Sociétés multinationales...). Ils évoluent vers des fonctions de coordinateur de projets, de chef de missions ou de haut fonctionnaire international.
-Comment se déroule la formation et quelles sont les conditions exigées aux postulants ?
Les candidats à l'expertise internationale spécialisée doivent être titulaires d'un diplôme universitaire et avoir exercé leurs métier pendant un certain nombre d'années, afin de pouvoir accéder au cursus d'intégration d'une période de 10 à 12 mois de formation (au sein de notre institut), aucun candidat ne pourra être admis avant que son dossier n'ait été accepté par l'Ordre mondial des experts internationaux, les dossiers des candidats sont transmis par le canal de l'institut (ISE) en incluant son avis pour chacun des dossiers, dès l'analyse de la candidature, l'Ordre transmettra au directeur de l'institut local l'attestation d'acceptation dans le cursus d'intégration pour chaque candidat retenu. A l'issue de la formation et après évaluation et validation des unités de formation requises, le titre d'expert international est délivré au candidat après passage devant un jury composé des membres experts de l'Ordre mondial des experts internationaux et se verra inscrit au tableau de l'Ordre à Genève.
-Comment pareil institut pourra-t-il être bénéfique pour l'administration publique et le secteur économique ?
Vous savez, la formation pour une entreprise, quel que soit le secteur d'activité, est l'investissement le plus rentable, le retour sur investissement est rapide, la valeur ajoutée est importante et pérenne, elle assure à l'entreprise son trajet vers l'excellence en améliorant sans cesse ses performances.
Malheureusement, beaucoup de ces entités sont encore dans un management intuitif. On pense à tort et par ignorance que la formation est une pure perte de temps et d'argent, le gouvernement serait bien éclairé de tracer des contrats d'objectifs à ces entreprises et les confier à de véritables managers. Quant à l'administration publique, il faut préciser que le gouvernement s'est engagé, par exemple, dans la réalisation effective d'un plan de modernisation de l'administration (Mise en place de plateforme numérique). Afin d'améliorer la qualité des services publics, en général, et des collectivités locales, en particulier, notamment les communes et les wilayas auxquels l'Etat a transféré des compétences nouvelles ainsi que des ressources à optimiser, il est donc primordial de préparer la ressource humaine.
Les collectivités locales regorgent de gisements de productivité et d'économie, mais encore faut-il les identifier de manière précise, l'audit est précisément cet outil-là qui permet de répondre à ce besoin, de pilotage et de contrôle. A ce titre, notre institut, à travers les experts auditeurs ayant suivi une formation dans la spécialité, pourra être d'une grande utilité pour l'administration locale afin de développer des mécanismes modernes de contrôle et de bonne gouvernance.
-Avez-vous une estimation du besoin de notre pays en experts ? Et quel est, selon vous, le profil (domaine) qui serait le plus demandé ?
Notre pays a un manque d'experts dans beaucoup de domaines, nous ne sommes pas informés sur les estimations de besoin (il y a très peu de données statistiques), néanmoins nous essayons de former utile. Le choix des spécialités se fait à travers nos propres études de marché. Pour l'exemple, nous avons été les premiers à lancer la formation d'expert en risque industriel. Malheureusement, très peu d'entreprises nous sollicitent pour former leurs cadres dans ce domaine, pourtant très important. La grande majorité de nos élèves prennent en charge eux-mêmes les frais de leur formation.

Propos recueillis par Mohamed Benzerga
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