Le président de la FAF, Charaf Eddine Amara, s'est envolé hier à destination du Caire où il prendra part aux travaux du congrès extraordinaire de la CAF prévu le 26 novembre dans la capitale égyptienne. L'ont accompagné le nouveau secrétaire général de la FAF, Mounir Debichi, Ahmed Touil, membre du Bureau fédéral, et une employée du service financier. A priori, le choix des membres de la délégation effectué par le président aurait fait des mécontents parmi des membres du Bureau fédéral. Beaucoup voulaient faire partie du voyage au Caire. Le président en a décidé autrement. Le malaise va encore s'accentuer à l'occasion du déplacement à Doha à l'occasion de la coupe arabe. Beaucoup rêvaient de faire ce voyage. Il y avait beaucoup de prétendants et à l'arrivée il n'y a eu qu'un seul élu, Yacine Benhamza, membre du Bureau fédéral et vice-président de la FAF. La fédération prend de plus en plus l'allure d'une véritable agence de voyages pour ceux qui sont attendus sur les chantiers du développement du football. La grogne va de nouveau s'installer dans les rangs du Bureau fédéral. Les voyages et les frais de mission seront à l'origine de la prochaine fièvre au Bureau fédéral. Un mot quand même sur le congrès extraordinaire de la CAF. Les délégués débattront de plusieurs points inscrits à l'ordre du jour du congrès. Les deux points essentiels sur lesquels se focalisent les débats n'ont pas été inscrits dans le programme initial. Il s'agit de la confirmation, ou de l'éventuel changement des modalités des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 et du projet, initié par la FIFA, d'une Coupe du monde tous les deux ans. Le président de la CAF soumettra-t-il cette proposition au vote ? Réponse vendredi prochain, jour du congrès. Juste après le congrès de la CAF, le président Charaf Eddine Amara, rejoindra Alger, vendredi ou samedi, pour présider la réunion statutaire du Bureau fédéral prévue le dimanche 28 novembre. Advertisements
