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Production cinématographique
Le paradoxe iranien
Publié dans El Watan le 04 - 05 - 2005

L'Occident. Depuis la révolution khomeiniste, ses mass-médias et ses intellectuels « organiques » qualifient le pays d'Omar Khayam de « voyou », exportateur de l'intégrisme et du terrorisme avec cette vision du temps de Robespierre.
Hier, à la Cinémathèque d'Alger, Mme Agnès Devictor, spécialiste du cinéma iranien, a animé une conférence à ce sujet. Dans son intervention, elle fait part de l'« essor » du cinéma iranien malgré la censure qui sévit. Deux hypothèses s'imposent en conséquence, à savoir l'intervention de l'Etat dans ce domaine et la réaction des réalisateurs en conséquence. Du temps du shah, il était interdit de donner une mauvaise image de l'Iran. A titre d'exemple sont interdits les films qui traitent de la misère à Téhéran. Avec l'avènement de la révolution khomeiniste, la situation change. Exilé en Occident, qui a fait sa promotion, le « guide » de la Révolution islamiste connaît l'arme de l'image et son impact sur les masses. « Il y a deux pouvoirs, explique la conférencière, à savoir le président de la République et le guide de la Révolution. Chacun a ses institutions. En quoi consiste l'intervention de l'Etat ? Elle consiste en l'élaboration d'une politique cinématographique. Certes, il y a des producteurs et réalisateurs privés, mais l'Etat finance ce secteur et le régule. En 1981-1982 sont promulgués des textes relatifs à cette activité. Les textes restent ambigus quant à la nécessité de se conformer à la morale islamique. Ainsi, le scénario, la façon de tourner des films, les acteurs et les techniciens engagés passent en commission », explique la même intervenante, précisant que la situation qu'elle trace va de 1979, date de la révolution islamiste, jusqu'à 2000. « Les costumes et leur couleur sont contrôlés. Même pendant le tournage, deux représentants publics y assistent pour le contrôler et veiller à ce que la morale islamique soit respectée », explique la même intervenante. Quant à la seconde hypothèse, elle relève que « des réalisateurs ont répondu différemment à cette censure. D'où la diversité du cinéma iranien. Beaucoup ont su déjouer la censure ». « Du temps du shah, il ne faut pas montrer des images qui nuisent à l'Iran, à l'exemple de celles traitant de la pauvreté. Avec l'intronisation des théocrates, le cinéma doit obéir à la morale islamique. Cela dit, il est permis de montrer la pauvreté en Iran. Mais il est interdit de critiquer le régime. Les réalisateurs ont su activer habilement dans le cadre de ces lois, chacun à sa manière », poursuit-elle. En dépit de ces contraintes, le cinéma demeure à ce jour, depuis la révolution islamiste, l'unique fenêtre ouverte sur l'Occident.

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