Arbitrage : Benaïssa, Djezzar, Chettih. But : Benzerga 86' (MCO). Averts. : Binya Augustin ( MCO), Arama ( CSC). CSC : Belouahem, Guehche, Sedrati(Bacha), Maïza, Arama(Amroune), Saïbi, Chouieb, Bakha (Derrahi), Fenier, Betouaf, Ouachem. Entr. : Slimani MCO : Semahi, Bendida, Hamidi, Kechamli, Ouastli, Benatia (Boudia), Zerrouki, Binya Augustin, Fosto (Serradj), Daoud Sofiane, Chaïb (Benzerga). Entr. : Medjadj Les poulains de Slimani ont concédé jeudi dernier leur 4e défaite à domicile cette saison, une défaite de trop ! Devant une équipe du Mouloudia d'Oran nettement supérieure et qui a géré le match avec intelligence, une équipe des Hamraoua emmenée par un courageux et volontaire capitaine oranais, Daoud Sofiane (cœur de lion), qui s'est battu jusqu'au bout insufflant son courage aux autres éléments de son équipe. Les intentions des visiteurs étaient claires dès l'entame du match, puisqu'ils créeront un pressing dans le camp des Constantinois tout au long du premier quart d'heure, un pressing qui fera douter l'équipe locale, qui multipliera les maladresses et peinera à écarter le danger de son camp. Le premier half se termine sur un score vierge mais avec un ascendant pour les Oranais. La seconde mi-temps verra la pression des locaux s'accentuer autour de la cage de Semahi, mais les assauts répétés des Clubistes ne seront guère récompensés. A l'image du joli geste acrobatique de Ouachem. Les passes lumineuses de Amroune, incorporé en seconde période, ne trouveront aucun preneur, tant les attaquants des Constantinois avaient l'esprit ailleurs et étaient surtout découragés par une solide défense oranaise (avec un grand Ouastli). Il aura fallu attendre la 86' pour voir un but, certes contre le cours du jeu. Bénéficiant d'un corner grâce au pressing de Daoud Sofiane, Zerrouki sert Binya qui renvoie de la tête le ballon au second poteau, Benzerga démarqué ne se fait pas prier pour mettre à sa manière (retourné acrobatique) le ballon au fond des filets. Un but assassin qui replonge la formation constantinoise dans le doute et la tourmente et permet aux Oranais de souffler.
