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Pas de retour SUR la scène de l'ex-FIS
Publié dans El Watan le 15 - 08 - 2005

Le projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale « prévoit l'interdiction de tout exercice d'une activité politique, sous quelque forme que ce soit, aux responsables de l'instrumentalisation de l'Islam ».
C'est ce qu'a affirmé, hier, le président de la République au Palais des nations dans son discours annonçant un référendum pour le 29 septembre prochain. Faisant allusion directe aux membres de l'ex-Front islamique du salut (FIS), M. Bouteflika ira plus loin sans toutefois donner les détails de son idée. L'interdiction de toute activité politique touche également « quiconque ayant une part de responsabilité dans la conception et dans la mise en œuvre de la politique prônant le pseudo-djihad contre la nation et les institutions de la République », dira-t-il. Il vient ainsi mettre fin aux spéculations et rumeurs faisant état d'un éventuel retour, sous une autre forme, des membres du parti dissous. Il utilisera même le mot « pseudo-djihad » pour qualifier la démarche de ceux qui veulent arriver ou prendre le pouvoir. Cependant, dans un souci de donner de la contenance et une grande adhésion à ce projet, le chef de l'Etat a tenu à souligner qu'il s'agira désormais d'« empêcher la répétition de (la) dérive » qui a conduit, pendant plus d'une dizaine d'années, le pays dans un bain de sang. L'arrestation de Ali Benhadj, suite à une déclaration qu'il a faite à la chaîne Al Jazeera dans l'affaire des diplomates algériens enlevés et tués en Irak, semble inscrite dans ce champ d'interdiction. Cela dans la mesure où M. Bouteflika a parlé, dans son discours, qu'il faut se souvenir des « tragiques conséquences de l'odieuse instrumentalisation des préceptes de l'Islam ». Ali Benhadj et Abassi Madani sont soumis à un certain nombre de restrictions concernant l'activité politique depuis leur libération en juillet 2003 après avoir purgé 12 ans de prison. Mais le président de la République a surtout insisté sur le fait que l'Islam est la « religion de l'Etat » algérien. Une manière de réitérer la détermination de l'Etat en tant que puissance publique de ne pas laisser la politique se servir de cet attribut de la République. Cela notamment dans le contexte international actuel où les groupes terroristes sont souvent liés à l'activisme islamiste. En tout cas, ce projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale vient apparemment consolider la loi (modifiée et complétée) sur les associations et les partis politiques qui interdit toute utilisation de la religion à des fins politiques. Mais aussi et surtout refermer la parenthèse ouverte en 1991 et qui a valu au pays un déchirement aux graves conséquences. C'était d'ailleurs le vœu de M. Bouteflika en 1999 avant même son élection à la présidence du pays.

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