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L'image-organe de l'Etat
L'ouverture de l'audiovisuel n'est pas pour demain
Publié dans El Watan le 08 - 09 - 2005

L'Algérie n'a pas droit à l'ouverture du champ audiovisuel. La société algérienne n'est pas encore prête et il lui faudra franchir deux ou trois étapes.
C'est ce qu'a expliqué, en substance, le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, mardi dernier, lors d'une rencontre avec des responsables de médias publics et privés, à Alger. Cette obstination à maintenir le monopole sur l'audiovisuel est bien connue. Elle a été exprimée à plusieurs occasions par le président de la République. « L'Etat paye et toi tu danses ? », a-t-il tranché lors d'un débat télévisé à la veille de la présidentielle d'avril 2004. Dans une interview accordée à la chaîne arabe MBC, en novembre 1999, il avait soutenu : « C'est l'Etat qui finance la radio et la télévision et elles sont là pour défendre la politique de l'Etat. Nous n'avons pas créé ces radios ou cette télévision pour les offrir à ceux qui s'attaquent à l'Etat et causent le malheur de leur peuple. » Cette option radicale ne passe pas sans fracas devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) que l'Algérie œuvre à intégrer depuis 2000. Contrairement à l'Union européenne, la France particulièrement, les Etats-Unis ont rejeté catégoriquement la conclusion de l'accord en juin dernier. « Nous pensons que les réticences des Etats-Unis vis-à-vis du marché algérien ne relèvent plus du technique, mais du politique », concluent des sources algériennes proches des négociations. « Dans leur vision, l'absence de chaînes de télévision ou de radios privées s'apparente à une forme de restriction des libertés », précisent les mêmes sources. Parallèlement, le Président Bouteflika a indiqué, dans un message à l'assemblée générale de l'Union des radios et télévisions des Etats arabes (ASBU), tenue à Alger en décembre 2004, que « le gouvernement est en train d'élaborer un dossier complet pour redéfinir le paysage télévisuel... » A la rentrée sociale 2004, le DG de l'Entreprise nationale algérienne de télévision (ENTV), Hamraoui Habib Chawki, avait annoncé la création attendue d'un groupe de télévisions publiques. Le projet semble répondre au souhait de planter un secteur public « solide ». « Conformément à la nouvelle étape », a ajouté le Président dans son message à l'ASBU. Le mot « étape » revient. Un indice est utile à ce titre. Le ministère de la Culture a été chargé par le chef de l'Etat de « restaurer et de restructurer l'identité nationale ». Selon quels critères ? La réponse à cette question risque d'être aussi lapidaire que l'usage du mot « étape ».

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