L'inauguration de l'école d'enseignement privée, baptisée Salim, située à Haï Galoul, (Alger-Plage) dans la commune de Bordj El Bahri, intervient présentement avec la rentrée scolaire 2005-2006, soit le samedi 10 septembre 2005. L'ouverture solennelle, assortie d'une cordiale réception, s'est déroulée en présence du personnel de l'encadrement pédagogique, du corps professoral et de parents d'élèves. L'école Salim, avec une politique de « faire travailler l'élève à travers une gymnastique intellectuelle », vient rehausser de son sceau, le nouveau schéma pédagogique national qui s'ébauche à la faveur de l'ouverture du secteur de l'éducation nationale aux éducateurs privés nationaux et étrangers. Conçu en 2000, le site est constitué d'une capacité de 4 niveaux avec une superficie de 400 m2 chacun sur une surface totale de 1600 m2. L'établissement est doté d'une cour de 700 m2 et d'un parking. Equipée de 35 salles de classes, l'école Salim possède tous les moyens pédagogiques nécessaires. Elle est pourvue d'un laboratoire, d'une salle de soins et d'un réfectoire. « Le transport et la restauration des élèves sont assurés à 100% », confie le directeur général de cet établissement, Salim Aït Ameur. Le nombre d'inscrits dans cet établissement est de l'ordre de 150 élèves, et devra atteindre, d'ici la fin du mois de septembre, les 300 élèves, selon le même interlocuteur. Agréée par l'Etat, l'école privée satisfait d'abord aux normes pédagogiques en vigueur, et partant, au respect de l'application des programmes scolaires arrêtés par le ministère de l'éducation nationale. Le cursus scolaire s'étend ainsi aux trois paliers : le primaire, le moyen, le secondaire et auquel s'ajoute la classe préscolaire. Les tarifs mensuels sont fixés respectivement à 6000 DA, 8000 DA, 10 000 DA et 4500 DA. L'établissement possède également des agréments pour la formation professionnelle, l'enseignement à distance et les crèches ( établissements Salim à Rouiba et Dar El Beïda) et dispose d'un effectif qui s'élève à plus de 200 personnes, dont une pléiade de 60% issue essentiellement du corps des enseignants. Le règlement intérieur de l'école, auquel adhèrent sans réserve le personnel et les élèves, ne badine pas avec la discipline, notamment son article 62 qui stipule l'interdiction intransigeante de l'utilisation du téléphone portable et des jeux électroniques au sein de l'établissement. L'interdiction s'étend également aux enseignants qui en font un usage intempestif. Autre nouveauté, le transport scolaire est assuré par l'établissement et l'élève profite, à l'instar de l'école publique, de la restauration. Une innovation est venue cependant s'ajouter aux prestations de l'établissement. Les élèves sont assujettis au port de l'uniforme à l'effigie de l'établissement confectionné chez un tailleur conventionné. « L'enfant est pris en charge jusqu'en terminale, un engagement de la direction à l'adresse des parents d'élèves. Ici, la réussite est garantie », conclut notre interlocuteur.