Les éléments de la Protection civile aidés dans leur tâche par les citoyens d'Ath Mansour et de Saharidj peuvent pousser un grand ouf : le feu qu'ils combattaient depuis mercredi après-midi au niveau de ces deux localités a été enfin maîtrisé hier après-midi. Non sans mal, puisqu'il a fallu mettre en œuvre tous les moyens et de la ténacité pour venir à bout des deux incendies qui se sont déclarés en de nombreux endroits. Attisé par les vents violents de ces deux derniers jours, le feu a progressé vite et les flammes atteignaient plusieurs mètres de hauteur, rendant l'intervention des sapeurs-pompiers difficile d'autant plus qu'il n'y avait pas de pistes pour accéder aux endroits sinistrés. A Ath Mansour, où le feu n'a pris que mercredi après-midi, le bilan des dégâts matériels est de 150 ha de forêt ravagés. Le pin d'Alep et le cèdre figurent en bonne partie aux côtés des oliviers et des broussailles. La crainte des sapeurs-pompiers : que le sinistre atteigne le village Ath Mansour et l'usine de Belkadi, un privé, d'où la surveillance observée par les effectifs de la Protection civile. Le feu a été éteint hier vers 9h. L'incendie, qui s'est déclaré à Saharidj, au lieudit In Baren, a ravagé 57 ha de broussailles, de chênes, d'oliviers et de figuiers. Les sapeurs-pompiers se sont heurtés, là aussi, aux mêmes difficultés matérialisées par un vent violent et la sécheresse qui ont fait que l'incendie n'a pu être vaincu tout à fait qu'hier, vers 14h.
