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Immigrés africains bloqués au Maroc
Inquiétudes de MSF
Publié dans El Watan le 06 - 10 - 2005

La section espagnole de Médecins sans frontière (MSF) s'inquiète des violences exercées par les polices marocaine et espagnole à l'encontre des immigrés africains qui cherchent à rejoindre l'Europe. Dans un communiqué de presse publié à Rabat et Madrid, l'organisation humanitaire estime que « le phénomène migratoire est accompagné d'une escalade du degré de violence dans l'application des mesures destinées à son contrôle ».
Ainsi, après 27 mois d'activité auprès des immigrés africains, Médecins sans frontière a constaté que « 25% des consultations médicales effectuées entre avril 2003 et août 2005 ne sont pas liées à des pathologies dérivant des conditions de vie précaires dans lesquelles vivent les Africains, mais à des actes de violence directe ou indirecte ». L'enquête a montré aussi que sur « 10 232 consultations médicales, 2544 sont dues à la violence ». L'enquête, qui s'appuie aussi sur les déclarations des immigrés pris en charge dans les centres de soins de MSF, a révélé, par ailleurs, que « 44% des cas de violence sont commis par les forces de police marocaines, 17% par des bandes de délinquants, 18% par les forces de police espagnoles, 12% par des mafias ou réseaux de trafics humains et enfin 2% de cas sont dus à des bagarres entre immigrés eux-mêmes ». Par ailleurs, MSF Espagne a estimé que depuis dix ans, 6300 immigrés africains ont perdu la vie alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles. Les estimations officielles n'ont dénombré, quant à elles, que 1400 victimes. Reprenant les témoignages de plusieurs clandestins, MSF Espagne a indiqué que « les forces de police marocaines, accompagnées parfois d'hommes en civil, organisent des raids systématiques dans les zones urbaines (Tanger ou Rabat) ou semi-urbaine (Oujda) fréquentées par ces réfugiés ». Ainsi, par exemple, précise plus loin le rapport, « dans la nuit du 9 au 10 février 2005, plus de 600 policiers ont mené des raids contre un camp de réfugiés, implanté dans la forêt de Bel Younech, dans la ville de Ceuta. Les services de l'ordre ont détruit tout sur leur passage et saisi tout objet de valeur ». Le rapport évoque aussi de nombreux cas de violence sexuelle et de torture dont se seraient rendus coupables les forces de police royales. Devant la dégradation inquiétante de la situation, Médecins sans frontière avait appelé Madrid et Rabat « à respecter les conventions internationales dont ils sont signataires », précisant que « les traitements dégradants ne font en réalité qu'augmenter la souffrance de tous ces hommes et femmes qui n'aspirent qu'à une seule chose : vivre mieux ».

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