Visant à baliser, à cerner au mieux et à réprimer les surenchères et les infractions du marché durant le Ramadhan, le dispositif pré Ramadhan mis en place en septembre a donné ses fruits, selon les services de la répression des fraudes de la direction du commerce. Les coups de semonces et les couperets qui sont tombés à la faveur de cet exercice ont, semble-t-il, donné à réfléchir à plus d'un et permis d'assainir dans une proportion acceptable les marchés et en amont les circuits d'approvisionnement. Témoin en est le bilan fourni par le service du contrôle de la qualité et affiché pour le compte de ce mois charnière de septembre. Au plan chiffré, les brigades mixtes placées sous tutelle ont mené sur le terrain 424 interventions qui se sont soldées par 58 procès-verbaux (PV) de poursuites judiciaires, 23 de retraits définitifs de denrées alimentaires, 3 PV de retraits temporaires et 33 prélèvements destinés à être analysés. Pour non-conformité à la réglementation en vigueur en matière d'hygiène, d'étiquetage et de traçabilité, près de 6 q de produits alimentaires ont été saisis et en particulier des quantités importantes de viandes rouges et blanches et du vinaigre, dont le degré acétique était inférieur aux normes admises, et de ce fait impropre à la consommation. Par ailleurs, si l'on croit le bilan qui nous a été communiqué, le service des pratiques commerciales n'a pas été en reste dans cette lutte menée contre les fraudeurs. Il a inscrit à son tableau de chasse 57 contrevenants qui ont fait l'objet de poursuites judiciaires pour répondre des délits qui leur sont reprochés, notamment celui du défaut de facturation dont le montant a été estimé à 6,620 milliards de centimes.
