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Ould Abbas à propos de la prise en charge des victimes du terrorisme et des disparus
« Il faut 10 milliards de DA pour effacer les séquelles »
Publié dans El Watan le 18 - 10 - 2005

Plusieurs ministères sont associés à l'élaboration des textes de mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale y figure et est chargé des volets social et psychologique. Djamel Ould Abbas, ministre en charge de ce secteur, l'a affirmé, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne. Invité de l'émission hebdomadaire « Questions de l'heure », le ministre a souligné que la prise en charge sociale et psychologiques des victimes de la « tragédie nationale » sera étalée sur cinq ans. « C'est un travail de longue haleine. On ne peut pas effacer les séquelles et les stigmates d'une décennie noire du jour au lendemain », a-t-il souligné. M. Ould Abbas a parlé d'un travail qui se fait actuellement au niveau de son département ministériel en vue de recenser les familles victimes de la « tragédie nationale » et établir des fichiers précis. A ce propos, il a affirmé que son ministère a déjà confectionné le fichier des familles victimes d'attentats terroristes et que celles-ci sont identifiées et connues. Ces familles sont répertoriées et ont leurs indemnités et capital décès de leurs membres perdus pendant la décennie noire. La catégorie des familles de disparus bénéficiera d'un traitement au cas par cas, a souligné M. Ould Abbas, afin d'établir son fichier. Pour ce faire, le ministre a indiqué que son département utilisera le fichier déjà existant comme première base de données pour ensuite faire des enquêtes sur le terrain. Le fichier dont il a parlé est celui réalisé par la commission ad hoc, présidée par l'avocat Mustapha Farouk Ksentini, et où sont répertoriés 6146 cas de disparitions dues aux agents de l'Etat. Mais pour arriver à des chiffres précis, le ministre suggère « une enquête minutieuse » que mèneront ses services dans les jours à venir. Autre catégorie de victimes de la tragédie qui sera prise en charge par l'Etat algérien, c'est les familles des terroristes disparus. Le ministre de la Solidarité a indiqué que la priorité sera donnée aux veuves. Quel est le nombre des personnes classées victimes du terrorisme ? Le ministre n'a pas de réponse. Et pour se défendre, il cite une déclaration du Président Bouteflika où il évoquait l'absence de chiffres complets sur le nombre de victimes de la tragédie nationale. « Je ne suis pas en mesure d'avancer quoi que ce soit », a précisé M. Ould Abbas. Il a indiqué que son ministère a commencé à travailler sur cette question depuis une année, dans la discrétion la plus totale. « Nous avons 200 psychologues au ministère qui se sont déployés dans les régions les plus touchées pour assurer une prise en charge psychologique des enfants », a-t-il indiqué. En plus de l'aspect juridique, M. Ould Abbas a soutenu que le volet sociopsychologique est important pour pouvoir dépasser la crise définitivement. Ainsi, son département s'échinera à garantir l'intégration sociale des victimes de cette « tragédie », et ce, en leur assurant un emploi. M. Ould Abbas a noté que les différentes catégories de victimes bénéficieront de l'un des programmes d'emploi parrainés par son département. Il a ainsi parlé d'un « plan social » qui s'étalera de 2005 à 2010. Entreront dans ce plan les 1750 logements en construction au profit des victimes du terrorisme, notamment dans les foyers les plus infestés par les groupes armés. Selon M. Ould Abbas, 100 logements seront construits à Khenchela au profit des veuves des victimes du terrorisme ou du devoir national, 106 autres logements à Sidi Moussa. Le « plan social » concernera les 14 wilayas les plus touchées par le terrorisme, a précisé le ministre. Il a parlé, en outre, d'une enveloppe de « dizaines de milliards de dinars », nécessaire pour pouvoir « effacer les séquelles de la tragédie nationale ». Il considère que la charte du Président Bouteflika est « un acte refondateur de l'Algérie de demain ». Abordant le chapitre de la pauvreté et l'action officielle de la solidarité, M. Ould Abbas a parlé d'une diminution de la demande d'aide et assistance sociale par rapport aux années précédentes.
Pauvres et nécessiteux
Cette année, le ministère a ouvert 585 restaurants du cœur. Selon lui, ces restaurants sont parfois alimentés par des anonymes qui veulent faire du bien. Il dira ainsi que la solidarité est forte en Algérie et a fait sa démonstration en ce mois sacré. « L'opération est plus facile que l'an dernier », s'est-il réjoui. Le budget d'aide sociale consacré par le ministère de la Solidarité pour ce Ramadhan est de 120 milliards de centimes. M. Ould Abbas a noté une baisse par rapport à l'année dernière où le ministère a dépensé « 145 milliards de centimes » dans les actions de solidarité ramadhanesque. Il s'est dit avoir constaté la baisse de la demande. « Nous avons prévu, au ministère, 1,5 million de couffins à distribuer aux familles démunies pendant tout le mois sacré. Jusque-là, nous avons écoulé 658 000 couffins. La demande est, donc, en deçà des prévisions », a-t-il conclu. M. Ould Abbas persiste et signe qu'il n'y a pas de pauvres en Algérie, mais plutôt des nécessiteux. « Les gens fabulent. Nous n'avons pas d'Algériens qui meurent de faim. En Algérie, il n'y a pas l'extrême pauvreté », a-t-il insisté. Pour lui, des cas de pauvreté existaient en 2000, mais depuis la situation sociale des Algériens s'est beaucoup améliorée. Pour étayer ses propos, il dira que l'Etat a dépensé, depuis 1999 à 2005, 25 milliards de dollars en transfert social (soins, logements, pensions, aides sociales...), soit 8,70% du PIB. « C'est un record dans le monde », s'est-il enorgueilli. Il trouve qu'avec le retour de la croissance, qui serait de 5,8% en 2005, les franges nécessiteuses ont diminué. Il réfute le concept monétaire international de pauvreté, établi par la Banque mondiale (BM). Pourquoi ? Selon lui, la BM considère pauvre toute personne ayant un revenu quotidien égal ou inférieur à 2 dollars par jour. La reconversion, telle que faite par la BM, est de 1 dollar équivaut à 22 DA, a-t-il souligné. Il poursuit : « Cela donnera une mensualité de 700 DA. » « En Algérie, il n'y a pas un citoyen qui a un revenu de moins de 1000DA/mois, qui représente la mensualité dont bénéficie une certaine catégorie de personnes démunies », a-t-il précisé. Selon lui, il y a 546 616 personnes déclarées démunies non assurées sociales dont 85 969 seulement ont bénéficié de « cartes de démuni ». Un fichier de démunis a été établi par wilaya. Ainsi vient en tête Chlef avec 80 000 personnes déclarées aux services concernés. Puis Alger avec 35 000, Sétif avec 34 000, Oum El Bouaghi avec 27 484, Bouira avec 24 635...


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