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Isolement, insécurité et insalubrité
Cité des 520 logements à Ouled Yaïch
Publié dans El Watan le 31 - 08 - 2010

Les eaux usées s'accumulent dans les caves des bâtiments de cette cité, favorisant ainsi la prolifération des moustiques et des rongeurs.
La cité des 520 logements de Ouled Yaïch est dans une situation pour le moins déplorable. Située non loin de l'université de Blida et construite initialement pour les cadres et enseignants universitaires, cette cité demeure isolée et délaissée depuis plusieurs années. Absence de sécurité, multiplication des actes de vol, manque d'hygiène, perturbation dans l'alimentation en eau potable (lorsqu'elle est disponible, cette denrée est souvent trouble), et omniprésence des meutes de chiens sont autant de réalités amères qui caractérisent le quotidien de ce quartier. Les bâtiments de cette cité n'ont jamais été peints depuis leur livraison, il y a de cela 20 ans. Des locaux commerciaux ont été transformés en logis par certaines familles originaires de l'intérieur du pays qui avaient fui le terrorisme. La verdure est plutôt chose rare à la cité des 520 logements, bien que située au cœur de la Mitidja.
Le curage et l'entretien des avaloirs n'y sont jamais assurés, provoquant ainsi des débordements de boue et de gravats sur les chaussées dès qu'il pleut. Les eaux usées s'accumulent dans les caves des bâtiments de cette cité, favorisant ainsi la prolifération des moustiques et des rongeurs. Les habitants de la cité se disent considérés comme des citoyens de «seconde zone». Des avaloirs y ont été carrément supprimés suite à une opération de bitumage de dernière minute. Cela n'a pas été fait pour le bien-être des riverains, mais pour bien accueillir le wali de Blida lors d'une visite sur les lieux pour l'inauguration d'un stade de proximité dans ce quartier. Ce stade n'est d'ailleurs pas opérationnel, car les habitants de la cité en question ont préféré le fermer en constatant sa transformation en un lieu de délinquance par des adolescents habitant un bidonville jouxtant cette cité. Les routes de ce quartier sont dans un état lamentable, puisque l'opération de bitumage qui a eu lieu suite à la visite du wali n'a été finalement que du bricolage.
Indifférence des autorités
Les lieux n'offrent au regard des visiteurs que tristesse et désolation. Il n'y a finalement que les troupeaux de chèvres visitant à longueur de journée les coins du quartier qui semblent s'y sentir bien… Cette cité est pourtant située à proximité de l'université de Blida, l'une des plus importantes du pays. «Ici, des voitures sont ou bien volées ou bien cassées. Les agressions font partie de notre quotidien et les tas d'ordures, comme vous le voyez, sont omniprésents. A cause de l'insécurité qui règne dans notre cité et de l'absence flagrante des autorités, même les bacs à ordures sont volés. Certains d'entre nous se sentent alors obligés de jeter leurs ordures à même les trottoirs», nous a déclaré, révolté, un riverain rencontré sur les lieux, avant de poursuivre : «On a, à maintes reprises, avisé les agents de la sûreté nationale sur la situation d'insécurité qui prévaut dans notre cité. Ces derniers nous disent tout simplement que notre quartier ne relève pas de leur compétence territoriale. Ils ne prennent même pas la peine d'alerter l'instance concernée.»
Et comme un malheur ne vient jamais seul, le transport en commun fait cruellement défaut dans cette cité et les personnes âgées du quartier se retrouvent ainsi obligées de parcourir plus de 3 km à pied pour pouvoir faire leurs courses. «Chez nous, on n'a jamais vu un agent de l'APC entretenir et nettoyer les artères de notre cité. Celle-ci est comme cachée aux regards, et l'on préfère donc la marginaliser», regrette un autre riverain. La présence d'un bidonville jouxtant cette cité est aussi désignée comme étant l'autre cause ayant pleinement contribué à sa dégradation. Le relogement des habitants de ce bidonville est toujours renvoyé aux calendes grecques, et ce, depuis plusieurs années.
«Pas le moindre programme de développement présidentiel ou autre n'est encore concrétisé dans notre cité. On est obligé alors de cotiser pour essayer de préserver, tant bien que mal, notre quartier», atteste un enseignant universitaire. Paradoxalement, les autorités locales sont pourtant bien informées de l'état de dégradation que connaît la cité. De fait, plusieurs requêtes ont été envoyées à l'APC de Ouled Yaïch. Ces dernières restent malheureusement lettre morte…


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