Les collectivités de la commune de Aïn Tarik, dans la wilaya de Relizane, semblent décidées à réunir tous les atouts à même d'encourager la population des zones éparses de retrouver ses habitations fuies durant les années de la tragédie nationale. En effet, l'instauration des conditions sécuritaires aidant et après la réalisation des routes, le réaménagement des groupements scolaires et l'acheminement de l'énergie électrique, l'on apprend d'un élu qu'une enveloppe de 800 millions de centimes est débloquée pour entamer les travaux d'approvisionnement en eau potable pour les localités de Mehassenia et Ouled Hammadi. Deux faubourgs ayant, jusque-là, souffert de la rareté de cette précieuse denrée. «Nos concitoyens ruraux sont très attachés à leurs terres et ce projet sera d'un grand apport pour nombre d'entre eux afin de trouver toutes les commodités de la vie et permettre à coup sûr d'encourager les déserteurs à regagner la région qui recèle d'importantes potentialités en mesure de relancer l'essor du développement dans le cadre du programme du renouveau rural initié par le département de Benaissa», devait affirmer notre source en ajoutant que plusieurs revenants ont déjà bénéficié d'autres projets dans ce cadre. «Vu les caractéristiques qu'offrent les récifs montagneux, l'on a enregistré l'adhésion de certains à l'apiculture, d'autres à l'élevage. Même la femme paysanne a profité des opportunités offertes par les différents dispositifs comme l'ANGEM et l'ANSEJ et s'est lancée dans la mise en valeur de ses potentialités artisanales, notamment dans le tissage et la poterie», ajoute-t-on.
