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«Il faut miser sur la formation théâtrale»
Ahmed Cheniki. Journaliste et critique
Publié dans El Watan le 06 - 11 - 2010

Le café littéraire a organisé, récemment au théâtre régional de Béjaïa, une conférence-débat sur la situation du théâtre algérien.
Ahmed Cheniki, universitaire, journaliste et critique de théâtre, qui animait une communication, a longuement plaidé pour «une autre manière de faire le théâtre». «Il faut tout revoir. L'organisation du théâtre est obsolète et doit par conséquent être revue de fonds en comble. Il faut miser sur la formation. Et dans ce sens, nous n'avons pas d'autres choix que d'envoyer les gens pour se former à l'étranger», suggère M. Cheniki. Autre recommandation de cet universitaire: «Il faut davantage s'intéresser au regard du public pour savoir exactement quel théâtre nous devons faire».
L'orateur a pointé du doigt une situation de décadence que vivent actuellement les planches en Algérie. «Cela fait une année, que je ne suis pas allé au théâtre. La raison est simple : il n'y a plus de pièces intéressantes», dit Cheniki, auteur d'études et d'ouvrages sur le théâtre et la culture. L'orateur a dressé un tableau des plus sombres sur le quatrième art en Algérie qui, dit-il, «vit une situation de misère».
Avec son regard de journaliste, cet universitaire n'a pas manqué de tracer une brève rétrospective du théâtre algérien marquée par une montée fulgurante dans les années 63-65, considérées comme période phare.
Pour l'orateur, il suffit de comparer la vie théâtrale du pays à cette riche époque poste indépendance, pour qu'on se rende réellement compte de l'état de déchéance actuelle. Durant les années 60, la scène algérienne était animée par de fantastiques créations théâtrales œuvres de grands hommes qui ne sont hélas plus aujourd'hui de ce monde à l'image de Kaki, Ksentini, Bachtarzi, Allalou, Alloula, Mustapha Kateb, Kateb Yacine, Medjoubi, et bien d'autres figures qui ont fait le bonheur du quatrième art algérien. «En 63-64, il y avait eu 962 représentations avec en moyenne 400 spectateurs par spectacle», relate-t-il.
Un demi-siècle plus tard, M. Cheniki déplore le fait que le théâtre algérien connaît sa plus dramatique décadence. «De nos jours, dit-il, beaucoup de gens qui font le théâtre ne travaillent pas», poursuit ce critique de théâtre. Et d'ajouter : «Ce n'est certainement pas en organisant de festivals de théâtre qu'on améliorerait la situation, car en définitive, on ne fait que distribuer la rente». «L'exclusion et la censure sont des éléments fondamentaux du système actuel. Les metteurs en scène sont peu nombreux. Le plagiat fait fureur dans l'écriture scénique», énumère amèrement ce critique de théâtre.
Et cet universitaire de dénoncer : «Il y a un manque criard dans la recherche, une pénurie de la qualité au niveau de la production. Il n'y a que distribution de la rente».


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