Le retard qu'accuse l'ouverture de la cantine au niveau du CEM d'Aït Idris suscite la colère des élèves dudit établissement. Depuis le début de l'année, les élèves ont recouru trois fois à la grève pour protester contre le retard qui affecte les travaux de réalisation de cette cantine qui perdure depuis plus de 4 ans.Devant la pression des élèves qui prend au fur et à mesure de l'ampleur et devant l'appréhension que la situation se dégénère, les autorités locales viennent de trouver, d'après un enseignant, une solution provisoire qui consiste à dispenser la prestation des repas aux élèves au niveau des deux primaires de cette localité. Toutefois, devant l'éloignement de ces primaires du CEM, dont l'un est distant de plus de 500 m et l'autre de plus 1.2 km, il est exigé la modification de l'horaire d'entrée des classes pour l'après-midi qui s'effectuera à 13h 30 au lieu de 13h. Par ailleurs, cette nouvelle option même provisoire est susceptible d'être contester par les élèves, car du fait que ledit CEM est situé au contrebas du village, cela nécessite beaucoup d'énergie et de temps pour effectuer l'aller et le retour. «C'est inadmissible pour que pour l'unique tâche de la réalisation de la boiserie prenne tout ce temps-là qui est de deux ans sans connaître d'achèvement. Nous refusons que nos enfants soient l'otage de la mauvaise gestion. Où sont nos élus qui sont sensés veiller au bon déroulement des projets au niveau communal?», s'interroge, avec colère, un parent d'élève.
