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Desertec : Ce projet qui fait si peur à l'Algérie
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Publié dans El Watan le 26 - 11 - 2010

Nos voisins marocains et tunisiens où les Egyptiens se sont déjà engagés. L'Algérie, elle, se fait désirer. Youcef Youcefi, ministre de l'Energie, a déclaré la semaine dernière que l'Algérie pourrait donner son accord pour être partenaire du projet Desertec.
Toujours d'après le ministre, cet engagement serait soumis à trois conditions : que l'Algérie bénéficie de la technologie apportée sur place, que les équipements d'énergies renouvelables soient fabriqués en Algérie, et que l'énergie soit vendue en Europe. Après les réticences de Chakib Khelil, et la préférence affichée par le gouvernement pour l'énergie nucléaire, Youcef Youcefi change de ton : annoncé il y a une semaine qu'un programme national d'énergies renouvelables sera rendu public avant la fin de l'année. Autant dire que l'affaire est quasiment classée. D'autant que d'après certains observateurs proches du projet, l'Algérie n'a en fin de compte pas d'autre choix. Mais de quoi s'agit-il exactement ?
Desertec est un projet techniquement irréalisable
FAUX. Certains politiques ou spécialistes restent dubitatifs quant à la faisabilité du projet. Ils pointent du doigt les contraintes techniques (trouver des zones où il n'y a pas de dunes, la création d'un réseau de câbles de plusieurs milliers de kilomètres, la nécessité de garder l'énergie intacte pendant plusieurs heures…). Mais les technologies nécessaires pour le mettre en œuvre existent et ont déjà été expérimentées (panneaux solaires, câbles de transmission d'électricité, etc.).
Desertec va polluer
NON. au regard des gains sur les énergies fossiles. Ses détracteurs dénoncent les dégâts que le projet pourrait occasionner sur l'environnement : perturbations de l'écosystème, atteintes à l'harmonie du paysage… La technologie envisagée aujourd'hui, ce sont des milliers de miroirs paraboliques réfléchissant la lumière solaire vers des tours géantes remplies d'un fluide calorifique (d'où la crainte d'un paysage défiguré) qui, chauffé, fait tourner des turbines à vapeur produisant de l'électricité solaire. Cette technique consommerait beaucoup d'eau douce pouvant modifier la météorologie et contribuer à peut-être exacerber certains effets du «Dérèglement climatique» dérèglement climatique. Desertec se défend en disant que le projet mise sur la construction de centrales de dessalement de l'eau de mer grâce au surplus d'énergie.
Desertec est un projet coûteux
VRAI. La totalité du projet coûterait la somme astronomique de 400 milliards d'euros d'ici 2050, selon l'Institut de thermodynamique technique du centre aérospatial allemand. Le plus cher ? Le transport de l'électricité jusqu'à l'Europe, vu qu'acheminer 2 GW coûte environ 500 millions d'euros sur 1000 km. Le projet n'est pas encore rentable, mais les experts misent sur la hausse du prix des énergies fossiles dans quelques années.
Desertec concurrence le Plan solaire méditerranéen
VRAI. Les deux projets ont les mêmes objectifs : créer de l'énergie dans la région sud de la Méditerranée pour la vendre en Europe. Seule différence : Desertec est une initiative industrielle, alors que le PSM est politique. Ce dernier, créé en 2008, est un des projets-phares concrets de l'Union pour la Méditerranée. Les Français, qui ont initié le PSM, critiquent évidemment Desertec, dans lequel ils voient un rival.
Desertec rendra les pays du Nord dépendants
SÛREMENT. Mais ils sont déjà dépendants des énergies fossiles. Stephan Kohler, directeur de l'Agence allemande de l'énergie (DENA) souligne que «la construction de centrales solaires en Afrique du Nord est judicieuse. Le transport de l'électricité sur 3500 km vers l'Allemagne l'est beaucoup moins. On a besoin de cette énergie sur place». Quelques politiques européens restent sceptiques quant à une importation d'énergie solaire, des spécialistes européens voient même que le projet conduirait à une dépendance des pays du Nord aux pays du Sud, comme c'est le cas pour les énergies fossiles. Desertec répond que l'entente obligatoire entre les régions évitera les crises politiques.


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