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Les centrales à cycle combiné
L'alternative mondiale
Publié dans El Watan le 14 - 11 - 2005

Le process du cycle combiné peut être schématisé comme suit : "Le cycle gaz consiste à alimenter une première turbine avec du gaz afin de produire de l'électricité, puis d'utiliser le pouvoir calorifère des gaz de combustion pour alimenter une turbine à vapeur (cycle vapeur) pour produire davantage d'électricité." Actuellement, ces centrales ne produisent que 23% de l'électricité à l'échelle mondiale et elles sont globalement concentrées dans les pays développés (sept sociétés européennes et américaines se partagent 80% du marché mondial de construction de ce genre de centrales).
En 2020, ces centrales auront à assurer plus de 60% de la production mondiale. La production mondiale de l'électricité est assurée en grande partie (64%) par les combustibles fossiles (pétrole 40%, charbon 25%, gaz naturel 25%), le reste des besoins mondiaux est assuré par le nucléaire et les énergies renouvelables. La grande mue que vit le moyen de production par cycle combiné à gaz est en partie motivée par deux aspects. D'abord un aspect économique en relation avec le rendement de la centrale de ce type qui peut facilement dépasser les 60% alors que pour les centrales conventionnelles il n'est que de 40%. En plus, les délais de construction d'une centrale de ce type sont relativement courts (2 années contre plus de 6 années pour une centrale nucléaire) et leurs coûts de construction restent très inférieurs aux autres centrales. Le deuxième aspect concerne exclusivement des considérations écologiques qui s'inscrivent dans l'esprit même du protocole de Kyoto. Les centrales a cycle combiné à gaz sont nettement moins polluantes et génèrent moins de CO2 que les autres types. Les gaz à effet de serre générés par la production de l'électricité représentent en fait un tiers des émissions de CO2 dans la planète, ce qui est énorme. Plus de 80% des émissions de gaz carbonique dégagées par la production d'électricité sont générés par les seules centrales à base de charbon et de pétrole puisque ce sont les deux moyens de production les plus utilisés à l'heure actuelle. L'option de substituer ces deux seuls types de production par le cycle combiné diminuera considérablement le taux de carbone dans l'atmosphère. Ainsi, si on vient à changer le process de production des centrales à charbon et de pétrole par le cycle combiné, on réduira l'émission de CO2 de plus de 40% pour le charbon et de près de 25% pour le pétrole. Encore un autre exemple : si on remplace la moitié des centrales à charbon du monde qui rejettent environ 1000 g/kWh par des centrales a cycle combiné à gaz, on pourra réduire de 15% par an les rejets de CO2. La même option peut être envisagée pour les centrales à gaz puisqu'en novembre 2001 déjà, le Congrès mondial de l'énergie tenu dans sa 18e session à Buenos Aires avait conclu : "Si un tiers des centrales électriques mondiales existantes fonctionnant à l'aide d'une turbine à gaz simple était transformé en centrales à cycle combiné, l'augmentation de la production d'électricité correspondrait exactement au besoin d'augmentation de la capacité de production pour les quatre à six années à venir, sans émissions supplémentaires de gaz à effet de serre." Cette recommandation s'assimile en fait à une "reconnaissance" quant aux avantages écologiques du cycle combiné.Par ailleurs, l'option du cycle combiné vient à point pour le protocole de Kyoto, quoique beaucoup reste à dire à ce sujet. Le protocole dont l'objectif global est d'arriver à une réduction de 5,2% des émissions de CO2 devra apparemment rester au stade de vœu tant que le premier pollueur mondial, les Etats-Unies en l'occurrence, ne se reconnaîtra pas dans cet esprit. Mais c'est là un autre débat.

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