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Boukheris (Khraïssia) : Une cité de villas sans commodités de vie
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Publié dans El Watan le 18 - 01 - 2011

Le bourbier de Boukheris a pour origine l'absence d'avaloirs et de réseaux d'évacuation des eaux pluviales.
La cité Boukheris, dans la commune de Khraïssia, est constituée essentiellement de villas qui cachent mal des failles que l'on trouve uniquement dans les localités abandonnées. La route principale qui y mène est impraticable. Elle est en dégradation quasi permanente, et ce, depuis des lustres. A cette période de l'année, une grande partie de cette artère est couverte d'une couche épaisse de boue, obligeant les piétons à effectuer de longs détours pour pouvoir traverser la route. «En plus de la pluie, ce sont les gros engins du chantier chinois qui altèrent les routes, noyant les habitants dans la boue», se plaint un citoyen.
Le bourbier de Boukheris a pour origine l'absence d'avaloirs et de réseaux d'évacuation des eaux pluviales. Aussi, à chaque averse, les ruelles de la cité sont inondées et transformées en une immense mare d'eau.
La stagnation continuelle et prolongée des eaux a fini par endommager le bitume, explique-t-on sur place. Les habitants de ce quartier attribuent la responsabilité de leurs difficultés au laisser- aller des autorités publiques. «Les services de la commune se sont chargés de vendre les lots de terrain durant les années 1990, puis se sont retirés et ont laissé la cité s'ériger et s'élargir dans l'anarchie totale», fait remarquer un homme d'un certain âge. Ainsi, «20 ans depuis l'installation des premiers résidants, cette cité, qui compte actuellement plus de 1000 âmes, est dépourvue de tout», se plaint un père de famille.
Ni pharmacie ni salle de soins, les établissements scolaires sont insuffisants et les quelques commerces disponibles ne parviennent pas à assurer les besoins des familles.Les élèves du primaire sont contraints de parcourir près de 1 km pour parvenir à l'établissement le plus proche. «Compte tenu de l'état de la route et de la distance, je suis obligé d'accompagner quotidiennement ma fillette à l'école», raconte un père de famille, ajoutant que les élèves du secondaire sont, à leur tour, contraints d'aller jusqu'à Douéra à cause de l'inexistence d'un lycée dans les environs.
Pourtant, le nombre d'élèves scolarisés est en augmentation permanente à Boukheris ainsi que dans les lotissements ruraux limitrophes.
L'autre préoccupation de taille exprimée par les habitants est l'absence, injustifiée, d'une salle de soins. «Au début, un projet de réalisation d'une polyclinique a été inscrit, mais personne n'en parle depuis des années», regrette notre interlocuteur. Ainsi, bien que l'eau, le gaz et l'électricité ne posent plus problème, plusieurs commodités continuent à manquer dans cette cité, dénommée également Lotissement rural n°3.
D'ailleurs, les habitants, jeunes ou âgés, affichent leur ennui et mécontentement de leurs conditions de vie et demandent plus d'implication de la part des responsables locaux. «Les autorités sont au courant de tout, mais font la sourde oreille quant aux doléances exprimées par les habitants», se plaint un résidant.


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