La coordination provisoire des associations de la daïra d'Adekar a organisé, jeudi dernier, diverses activités rentrant dans le cadre de la célébration de Yennayer. Prévues pour le 12 de ce mois, ces activités ont été décalées de leur calendrier, en raison de la révolte populaire qui a secoué tout le pays. Un film documentaire Massinissa a été projeté, suivi d'un débat animé par des membres de l'association Progrès du village Kebbouche. Succédant aux animateurs de l'association, Dellaa Omar, enseignant de Tamazight, a animé une conférence sur le sens de Yennayer. La scène est ensuite occupée par le théâtre, la poésie et le chant. L'assistance nombreuse qui était présente dans le centre culturel a eu droit aux représentations des troupes théâtrales d'Aït-Maâmar, d'Aït-Idir et d'Ikhettaben, aux démonstrations des sections Scouts et aux chants de plusieurs artistes de la région. Ainsi, les associations Thiwizi de Tizi-Ougueni, Amnay de Tizi-El-Korn, «Tagharma» d'Aït Maâmar, Progrès de Kebbouche, Aguerroudj de Mechnoua, Agarug d'Aït-Idir ont réussi un double pari : mettre de l'animation et jeter les bases d'une future coordination des associations de la daïra. «Nous espérons donner corps à cette coordination et nous travaillerons pour rééditer, l'année prochaine, cette célébration, avec un programme plus riche», nous déclare Halim Hamou, le président de l'association Thiwizi. Boulkalem Azzedine, le responsable de l'activité culturelle au niveau du centre culturel souhaite que les autorités accordent plus d'importance à la chose culturelle. «Il faut que ce volet devienne une priorité car il touche directement au secteur de la jeunesse et quoi de plus intéressants que d'occuper notre jeunesse dans de saines occupations au lieu de les laisser livrer à eux-mêmes», déclare-t-il.
