La coopération scientifique algéro-japonaise sera renforcée dès février prochain par le lancement d'un nouveau programme de développement des technologies solaires, a-t-on appris de source confirmée auprès de l'université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran (USTO). Selon notre source, ce projet, qui s'inscrit dans de le cadre de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la recherche et du développement de l'industrie solaire, sera appelé à se développer davantage dans les domaines académiques et technologiques, a-t-on souligné de même source. Ce programme, qui s'intitule «Projet SSB» (Sahara Solar Breeder), en référence à la plateforme technologique dite ferme solaire expérimentale, est prévu à Saïda. Dans le prolongement de cette perspective, l'USTO bénéficiera de la création d'un centre de recherches dédié au développement des technologies solaires, ajoute-t-on. Nous apprenons, dans ce contexte, qu'un délai de cinq ans a été assigné à la concrétisation de cette opération entièrement financée par la partie japonaise, avec une enveloppe budgétaire de l'ordre de cinq millions de dollars, indique-t-on. L'université Mohamed Boudiaf profitera également d'une dotation en équipements, de formations et du concours permanent d'experts. Par ailleurs, l'université de Saïda et le Centre de recherches sur l'énergie solaire d'Adrar (CRESA) auront des programmes technologiques pour la construction de cellules photovoltaïques et l'exploitation de l'énergie produite, a encore souligné notre source. Il est utile de rappeler que ce programme avait été entériné en été par la signature d'un protocole entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'USTO et deux agences japonaises (JICA et JSTA).