Dans les colonnes de L'Equipe, Zinedine Zidane est revenu sur le soutien qu'il a apporté à la candidature du Qatar pour l'organisation du Mondial 2022, en assurant : «Je n'ai pas fait ça pour l'argent. On a parlé de dix, onze, douze, treize millions d'euros... Je vais le dire clairement : c'est n'importe quoi. Ce n'est pas le quart de ces sommes», affirme l'ancien meneur de jeu des Bleus. Cet argent est redistribué par la Fondation Zidane. Et au cas où certaines personnes seraient encore sceptiques suite à cette déclaration, l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France livre une petite anecdote pour démontrer que l'argent ne l'intéresse pas. «Quand j'ai arrêté de jouer au foot, le Qatar avait fait appel à moi pour jouer là-bas. Avec un chèque en blanc : je pouvais mettre la somme que je souhaitais. Moi, je ne voulais pas aller jouer au Qatar. Je voulais m'arrêter avec le Real Madrid. Il me restait un an de contrat avec le Real, j'ai pris ma retraite et je n'ai pas touché l'argent de cette dernière année de contrat. En revanche, j'avais dit à ces gens du Qatar : ‘‘Un jour, je l'espère, je pourrai vous aider dans un projet bénéfique au futur du sport, du football particulièrement''. Voilà. Le Qatar est arrivé.» A propos du match amical France-Brésil (joué hier soir, ndlr), l'ancien meneur de jeu des Bleus a évoqué son passé face au Brésil — un adversaire contre lequel il n'a jamais perdu en quatre confrontations, surtout ses deux buts en finale en 1998 et son récital en quarts de finale en 2006. «Ces matches de Coupe du monde sont à part pour nous, et pour moi particulièrement, parce que j'ai marqué ou parce que j'ai été décisif. Donc, c'est vrai, à chaque fois que je parle du Brésil, j'ai un grand souvenir. Si l'équipe de France veut battre le Brésil, c'est en allant le provoquer, surtout pas en le laissant jouer. Il faut aller les chatouiller.» L'ancien joueur du Real Madrid est finalement revenu sur l'épisode du bus en Afrique du Sud lors du triste Mondial 2010 des Bleus... «Pour eux, certainement que ce n'était pas méchant, alors que c'était très grave (...) Ils se sont trompés, ils ont payé. Tout le monde a le droit à une seconde chance.» Quant au coup de boule à Materazzi, en finale de la Coupe du monde en 2006, Zidane conçoit qu'il y avait mieux à faire pour un dernier match sous le maillot tricolore. «C'est vrai que terminer sur ça, c'est moyen, vraiment moyen (...) Ma réaction, je n'en suis pas fier. Je ne veux pas m'excuser parce que j'ai été provoqué.» Quant aux critiques qu'il a dû affronter de la part de certains humoristes, tels que Christophe Aléveque, Zidane a froidement répondu : «Des gens essaient de pourrir mon nom pour faire parler d'eux. Cette personne va payer pour ce qu'elle a dit.»
