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Marche interdite : Alger inspire Oran
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Publié dans El Watan le 10 - 02 - 2011

Lorsque le président Bouteflika est revenu du Val-de-Grâce, où il a séjourné pour soigner sa maladie, une liesse populaire a été organisée à Alger pour l'accueillir.
D'importantes marches ont été organisées dans la capitale en soutien aux Palestiniens lorsque la bande de Ghaza a été sauvagement attaquée par l'armée israélienne. Au lendemain de la qualification de l'équipe nationale au Mondial sud-africain, deux millions d'Algérois sont sortis dans les rues de la capitale pour fêter la victoire et même jusque très tard dans la soirée. Personne n'avait, à l'époque, évoqué le risque sécuritaire qui pouvait peser sur des manifestations aussi grandes. Qu'est-ce qui a changé depuis sur le plan sécuritaire pour brandir la menace terroriste aujourd'hui comme argument pour y interdire les marches populaires et pacifiques ? Le motif avancé par les autorités est peu convaincant, l'argument est même fallacieux.
Trompeur, tout le monde sait que l'argument qui met en avant la menace sécuritaire n'est qu'un éventail. Contrairement aux manifestations précitées, les autorités ne veulent pas en réalité de marches qui les mettraient en cause. Des marches avec des mots d'ordre politiques. Mais c'est dans la logique de la fermeture de tous les espaces d'expression, y compris la rue. Ne sont tolérées que les manifestations toujours suscitées d'ailleurs de thuriféraires auxquelles tous les médias publics, notamment la télévision, sont ouverts. L'opposition en a été définitivement bannie.
Des signes qui ne trompent pas sur les intentions des tenants du pouvoir, et leurs arguments au rabais, c'est l'interdiction apposée à la demande de la coordination nationale pour le changement et la démocratie qui a programmé une marche pacifique à Oran le 12 février prochain. La décision a eu toutefois le mérite de mettre à nu tous les subterfuges des autorités. Pourtant, lors du dernier Conseil des ministres, l'on a bien dit que l'interdiction ne concernait que la seule wilaya d'Alger, et que les citoyens pourraient bien organiser des manifestations partout ailleurs sur le territoire national.
D'abord pourquoi Alger ? Pour quelle raison on dénie le droit aux cinq millions d'Algériens qui habitent la capitale de manifester ? Aussi l'on ne savait pas qu'il ait des parcelles de ce territoire qui semblent définitivement proclamées zones interdites à la contestation, pacifique soit-elle. La décision prise par la wilaya d'Oran, inspirée et certainement assumée par Alger, renseignerait sur une certaine manière dont on conduit la chose publique.
Décidément, les autorités ne se soucient guère des contradictions dans lesquelles elles peuvent se fourrer pourvu qu'elles maintiennent la chape de plomb qui bloque l'avènement pacifique d'une alternative politique.


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