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La rue arabe gronde
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Publié dans El Watan le 17 - 02 - 2011

Le vent de contestation des régimes autoritaires qui souffle sur le Moyen-Orient et a provoqué la chute des présidents tunisien Zine El Abidine Ben Ali et égyptien Hosni Moubarak a gagné hier la Libye après avoir touché Bahreïn, le Yémen et l'Iran où la situation reste tendue.
La police libyenne a dispersé par la force dans la nuit de mardi à mercredi un sit-in contre le pouvoir à Benghazi (est), une intervention suivie de manifestations en faveur du dirigeant libyen Mouammar El Gueddafi dans plusieurs villes du pays, selon la presse libyenne.
Quelque 38 personnes ont été blessées dans des heurts à Benghazi, deuxième ville du pays, à 1000 km à l'est de Tripoli entre des manifestants et les forces de l'ordre, a indiqué hier l'hôpital local, à la veille d'une «journée de colère» prévue jeudi, suite à des appels lancés sur facebook. Selon des sites arabes d'information, les manifestants de Benghazi ont scandé des slogans contre le régime : «Benghazi, réveille-toi, c'est le jour que tu attendais», «Le sang des martyrs n'est pas versé en vain», ou encore «Le peuple veut faire tomber la corruption». «Tous les ingrédients des situations tunisienne et égyptienne se retrouvent au Yémen, à Bahreïn, et au-delà en Libye, en Syrie et en Jordanie», relève ainsi Khaled Al Dhakil, professeur saoudien de sciences politiques. Cet universitaire cite entre autres ingrédients le déficit démocratique, la corruption, le népotisme et l'incapacité des régimes à se renouveler dans un monde changeant.
Menace sur les monarchies
A Manama, des milliers de Bahreïnis ont pris part hier aux obsèques d'un manifestant tué la veille par les forces de sécurité, alors que d'autres campaient sur une place du centre-ville pour réclamer des réformes. Petit archipel du Golfe, cette monarchie à majorité chiite gouvernée depuis le XVIIIe siècle par une élite sunnite s'est certes engagée dans des réformes politiques, mais elles sont jugées aujourd'hui insuffisantes par l'opposition. Le chef de l'opposition chiite, cheikh Ali Salmane, a donné hier un contenu politique à la contestation en réclamant une «véritable monarchie constitutionnelle» où le Premier ministre serait «élu par le peuple». Cheikh Salmane, chef du mouvement Al Wefaq – ou Association de l'entente nationale islamique (AENI) –, qui a 18 élus sur 40 sièges à l'Assemblée, conteste ainsi au roi, cheikh Hamad Ben Salmane Al Thani, le droit de nommer le Premier ministre indépendamment des résultats des élections. Il a en même temps précisé qu'il ne réclamait pas «un Etat religieux» et qu'il n'y avait «pas de place à Bahreïn pour la wilayat al Faqih» où les religieux dirigent le pays, comme en Iran. L'AENI a pris le train de la contestation en marche n'ayant pas participé aux premières manifestations. Ce phénomène de partis de l'opposition dépassés par l'ampleur de la contestation a été observé en Tunisie, en Egypte et au Yémen.
«La contestation est le fait d'une nouvelle génération qui ne défend pas l'Islam, ne brûle pas de drapeaux américains», relève la sociologue libanaise Dalal Bizri, qui estime que les mouvements islamistes se trouvent dépassés. Au Yémen, où le départ du président Ali Abdallah Saleh est réclamé par de jeunes manifestants, l'opposition parlementaire, y compris islamiste, hésite à rejoindre le mouvement.
En Iran, théâtre il y a un an, des premières contestations, des milliers de personnes ont manifesté lundi dans le centre de Téhéran à l'appel des chefs de l'opposition malgré l'interdiction des autorités. Le pouvoir a répliqué en appelant à une manifestation demain contre la «sédition», cherchant apparemment à étouffer la contestation comme il l'a fait il y a un an.


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