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La fureur des grains de beauté
Le maquillage semi-permanent
Publié dans El Watan le 12 - 03 - 2011

Le maquillage a toujours été considéré comme un moyen par lequel la femme s'affirme et dévoile l'éclat de sa beauté. Le maquillage semi-permanent ne cesse de faire des émules chez la gent féminine. Les faux grains de beauté sur le visage sont très convoités, aussi bien par les jeunes filles que par les dames.
Soucieuse de leur beauté, elles sont nombreuses à suivre les dernières innovations en matière de soins et d'esthétique du visage. Elles ne lésinent d'ailleurs pas sur les moyens financiers. Les faux grains de beauté, très en vogue. Le maquillage semi-permanent du grain de beauté se fait pour donner un côté glamour ou encore pour cacher des petites imperfections ou cicatrices d'acnés. Une forte demande est enregistrée au niveau de grands instituts de beauté et d'écoles privées d'esthétique de la capitale. Une courte visite dans certains de ces lieux nous a permis de constater que la femme algérienne accorde une importance primordiale à son visage. Il est aujourd'hui aisé de se faire un ou plusieurs grains de beauté sur un point donné sur le visage. Si certaines jeunes filles estiment que la période propice pour se faire un grain de beauté est la saison estivale, il n'en demeure pas moins que leurs aînées pensent que toutes les saisons sont valables.
Cadre dans une firme étrangère, une quinquagénaire reconnaît qu'elle est accro de maquillage permanent et semi-permanent. Elle admet que l'idée lui a traversé l'esprit en suivant sur son petit écran les feuilletons orientaux. «J'ai toujours admiré la beauté des Libanaises. Elles sont imbattables en matière de maquillage. J'ai voulu donner de l'éclat et des traits particuliers à mon visage en optant pour des grains de beauté», explique-t-elle. Sa première expérience remonte à huit ans. Sous recommandation de l'une de ses amies, elle a sollicité les services d'un luxueux institut de beauté. En l'espace de deux séances, son visage a été agrémenté d'un grain de beauté marron qu'elle a toujours rêvé d'avoir. Cinq ans plus tard, elle décide de s'en faire trois autres, éparpillés sur le visage. Elle est comblée. «Je suis, dit-elle, entièrement satisfaite de ces prestations. Je suis assez surprise, car mon premier grain de beauté ne s'est pas estompé avec le temps. Je pense qu'il est agréable d'avoir un visage plaisant, d'autant plus que la femme algérienne est conviée, à longueur d'années, à des cérémonies diverses.» La plupart des salons et des instituts de beauté reconnaissent que la clientèle se bouscule au portillon. C'est une épidémie, voire une contagion...
La première responsable de l'école privée de coiffure et d'esthétique Main d'or avoue que la demande est importante. Cependant, elle avoue qu'elle reçoit des dames qui viennent pour une correction ou carrément pour se faire effacer un grain de beauté. Une autre gérante d'un institut de beauté dans la banlieue de l'ouest d'Alger n'y va pas avec le dos de la cuillère, pour accuser, certaines enseignes de faire dans l'amateurisme. «Je reçois énormément de clientes ayant subi des complications. Beaucoup de salons font dans le ratage», dit-elle. Abondant dans le même sens, la directrice de Main d'or affirme que la personne qui se lance dans un quelconque tatouage doit avoir un œil de dessinateur. Avant d'entamer un quelconque traçage, une forme doit, au préalable, être donnée. Une esthéticienne qui a requis l'anonymat estime, pour sa part, que trois critères doivent être pris en considération pour une bonne mise en place d'un grain de beauté : la netteté du visage, l'appareil et le doigté de celui qui exécute le travail. En outre, un respect des mesures d'hygiène est indispensable, permettant ainsi de réduire le risque de contamination. Anissa s'est fait enlever un grain beauté au visage, il y a de cela neuf mois. Depuis, elle a une affreuse cicatrice de deux centimètres qu'elle n'arrive pas à gommer.
«Au départ, j'étais très satisfaite du résultat. Par la suite, j'ai vite fait de déchanter en voyant mon visage balafré d'une cicatrice. J'ai tapé à trois salons afin qu'on me gomme ce grain de beauté avec un effaceur… sans succès», raconte-t-elle déçue. Gérante de deux commerces, Lynda est plutôt fière de son look. Son visage est auréolé de plusieurs grains de beauté couleur nègre. «J'ai fait cette série de tatouages il y a quatre ans, et ils ne sont toujours pas partis. Cela donne un effet naturel», plaisante-t-elle. Concernant les tarifs appliqués, nos interlocuteurs indiquent que les prix restent relativement abordables. Trois grains de beauté sont évalués approximativement à 3000 DA. L'esthéticienne utilise généralement des pigments naturels à l'eau, afin d'éviter tout risque d'allergie ou d'irritation et ce, à l'aide d'un appareil de dermo-pigmentation. Des pigments colorés sont injectés sous la peau par une technique particulière. La durée du maquillage semi-permanent du grain de beauté est de deux à quatre ans, selon les zones traitées et la qualité du geste. Véritable allié de la beauté au féminin, le maquillage semi-permanent permet aux femmes de s'afficher à toute heure de la nuit et de la journée, sans besoin de crayon ou autre.


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