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Projection d'un documentaire sur Kateb Yacine aujourd'hui
Festival du film amazigh à Azeffoun
Publié dans El Watan le 21 - 03 - 2011

Le FCNAFA a été ouvert par un produit intitulé Un poète peut-il mourir ? Un film sur la vie et l'œuvre de Tahar Djaout.
La ville balnéaire d'Azeffoun, à 60 km au nord-est de Tizi Ouzou, s'est parée de ses plus beaux atours pour accueillir les invités du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA), dont le coup de starter a été donné samedi dernier. L'ex-Port Gueydon vivra ainsi, jusqu'au 23 mars, au rythme des activités du 7e art. La cérémonie d'ouverture de cette édition a été rehaussée par la présence de plusieurs figures artistiques très connues, à l'image de Lounis Aït Menguellet et Kamal Hamadi, Ben Mohamed, Saïd et Mohamed Hilmi, Boudjemaâ El Ankis, Ali Mouzaoui ainsi que Abderahmane Bouguermouh. Le président de l'APC d'Azeffoun, Hocine Ouali, dira que «c'est un grand honneur pour notre commune d'abriter une manifestion de ce genre, qui permet de faire sortir la localité de sa léthargie et d'honorer par la même occasion nos artistes.
Azeffoun est une région d'artistes, mais elle est aussi une région de martyrs.» El Hachemi Assad, commissaire du festival, a rappelé, pour sa part, l'objectif de cette édition qui vise, selon lui, à promouvoir le cinéma amazigh de proximité et donner la chance aux jeunes talents de l'Algérie profonde. Le président du jury, le réalisateur Mohamed Ifticène, enfant de la région, a précisé : «Nous allons sélectionner les lauréats de cette édition en fonction de la qualité du film.» Le directeur de la culture, Ould Ali El Hadi, a estimé que «cette édition marque le début d'une large décentralisation de la vulgarisation de l'effort cinématographique au niveau de notre wilaya.»
Slimane Hachi, représentant du ministère de la Culture, a souligné l'importance de l'institutionnalisation des festivals du cinéma pour créer des espaces d'expression pour les professionnels du 7e art. Le FCNAFA a été ouvert par un produit, hors compétition, intitulé Un poète peut-il mourir ? Il s'agit d'un documentaire sur la vie et l'œuvre de Tahar Djaout, poète, journaliste et écrivain assassiné en 1993. Pour ce qui est du programme d'hier, l'on a noté la projection, entre autres, à la salle des fêtes d'Azeffoun, du film Ahmed
Oulkadi, un roi kabyle de Hacene Aït Iftène, dans le cadre de la compétition pour décrocher l'Olivier d'or et Tapis du M'zab, de Kacem Ben Zekri, en panorama.
Par ailleurs, notons qu'une conférence intitulée «Le cinéma, moyen de valorisation de l'histoire nationale» a été animée samedi dernier par des figures de proue du mouvement national. «Grâce à l'image, le monde entier a découvert ce que le colonialisme a fait subir aux Algériens durant la guerre de libération et durant plus d'un siècle d'occupation», a expliqué Louizette Ighilahriz qui a estimé aussi que l'image est précieuse avant et après l'indépendance et ce, pour l'écriture de l'histoire. Dans son intervention, Youcef El Khatib a, de son côté, parlé du rôle du cinéma dans l'organisation et la structuration politique et militaire de la révolution, comme il a également abordé le rôle qu'a joué l'architecte du congrès de la Sommam, Abane Ramdane, dans la réunification des rangs. Le troisième intervenant, le comédien Mohamed Hilmi, a évoqué le rôle joué par le cinéma algérien après l'indépendance pour «contrer la propagande de la France». Le festival se poursuit avec, au menu, aujourd'hui, les films La troisième vie de Kateb Yacine et Parole d'un prisonnier de l'ALN réalisés respectivement pas Brahim Hadj Slimane et Salim Aggar.


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