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Ahmed Ouyahia : «Il n'y a pas de présidence à vie»
Il a considéré que la présidentielle est encore loin
Publié dans El Watan le 09 - 04 - 2011

Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, est revenu hier, lors d'une conférence de presse animée à l'issue des travaux de la 4e session du conseil national du RND, sur des questions d'actualité, notamment les émeutes de janvier dernier, les réformes politiques, le malaise social et la diplomatie algérienne.
S'attardant sur le premier point, Ouyahia a soutenu que «les troubles qu'a vécus notre pays en janvier dernier ont été exploités» et que la situation a profité, en premier lieu, aux détenteurs d'argent sale. «L'argent sale a obtenu une partie de ce qu'il souhaitait, plus particulièrement la suppression de la facture et des chèques», a-t-il affirmé en reconnaissant, en outre, l'existence d'un terrain favorable aux mouvements de contestation en citant le chômage des jeunes et le phénomène de la harga.
Interrogé sur l'affaiblissement de l'Etat face au climat de tension qui règne et le recul du gouvernement sur l'application de mesures prises pour combattre certains fléaux, entre autres, le commerce informel, Ouyahia reste catégorique : «L'Etat n'est pas faible, mais il réagit comme une mère impuissante devant ses enfants.» Et d'ajouter : «L'Etat ne recule pas, l'Etat gère une situation et nous avouons que le climat n'est pas prêt pour l'application de ces mesures de lutte contre le marché informel, mais ce n'est que partie remise, car elles seront appliquées, à terme.»
Le patron du RND a tenu aussi à dire que «ceux qui voulaient mettre l'Algérie à feu ont échoué puisque la gestion de ces événements par les pouvoirs publics s'est faite sans verser de sang et il n'y a pas eu, à leur regret, de cadavres». Il cite, à ce propos, les événements qui secouent des pays voisins et affirme que l'Algérie serait «récidiviste» si elle s'engageait dans cette voie. Il a dans ce sens rappelé les événements qu'a vécus notre pays dans le passé, qu'il a qualifiés de «grande foire démocratique».
L'Algérie, regrette-t-il, a payé un lourd tribut, avec des milliers de morts et elle ne s'est pas encore entièrement remise de cette situation. «La paix sociale n'a pas de prix et si l'Etat distribue de l'argent aujourd'hui, il s'agit de l'argent de tous les Algériens», a-t-il souligné.
«La diplomatie algérienne a été à la mesure de ses moyens»
Questionné sur l'incapacité de certains ministres – particulièrement celui de la Santé et son collègue de l'Enseignement supérieur – à gérer les crises qui secouent leurs départements respectifs, le Premier ministre a soutenu que le malaise social «ne dépend pas des hommes». Il n'a pas manqué de se contredire en certifiant que «l'échec de quelques ministres ne constitue pas une crise politique dans le pays». Sur le chapitre des réformes, le SG du RND, qui s'était opposé à toute réforme politique dans sa précédente sortie médiatique, a assuré hier le contraire. Aucun parti politique, dit-il, n'a été consulté sur les réformes politiques que compte entreprendre Bouteflika, et le RND participera à chaque chantier ouvert, y compris celui de la révision constitutionnelle.
Ouyahia précise aussi que son parti se positionnera contre le régime parlementaire même s'il est proposé par le Président.
S'agissant de ses intentions de briguer un mandat présidentiel en 2014, le SG du RND et Premier ministre a affirmé qu'il n'était pas partisan de ceux qui mettent la charrue avant les bœufs. Il a souligné que l'échéance est encore loin. Il a expliqué, néanmoins, que «personne n'occupera un poste à vie» et que «le président de la République, M. Bouteflika, ne s'est pas fait élire pour être président à vie».
Sur le volet diplomatique, l'Algérie, selon Ouyahia, n'est pas en retrait de ce qui se passe dans le monde arabe, seulement, explique-t-il, aucun pays, aussi cher soit-il, ne mérite le sang des Algériens.
«Lorsque nos enfants se faisaient tuer comme des moutons, aucun pays étranger ne nous a prêté main-forte. Il ne faut pas dire que la diplomatie algérienne a été absente. Elle a été à la mesure de ses moyens», observe Ouyahia qui, en évoquant la crise en Libye, explique que «l'Algérie ne peut pas se positionner avec une partie contre une autre».
Plus sévère, il pense que l'Etat «ne peut pas faire la guerre à la planète ni accepter qu'un pays voisin se fasse massacrer. Il y va de notre sécurité».
Par ailleurs, s'agissant de l'ouverture du champ médiatique, Ouyahia est en faveur de la création de chaînes de télévision avec un capital mixte (privé/public). «L'Etat doit garder sa mainmise sur l'audiovisuel pour contrôler la ligne éditoriale afin de ne pas dépasser les lignes rouges et certains programmes contraires à nos mœurs et à notre culture.»


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