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L'exigence de Detlev Mehlis
Publié dans El Watan le 14 - 12 - 2005

La Commission d'enquête de l'ONU sur l'assassinat du dirigeant libanais Rafic Hariri a fait état de nouvelles preuves de l'implication de responsables syriens, dans son second rapport remis dimanche au secrétaire général de l'ONU et le lendemain aux 15 membres du Conseil de sécurité. Le chef de la commission, l'Allemand Detlev Mehlis, y affirme qu'un certain nombre de témoins interrogés ces dernières semaines ont fourni « des informations cruciales » à propos de cet assassinat.
« Les déclarations faites par deux des suspects indiquent que tous les documents du renseignement syrien sur le Liban ont été brûlés », souligne le rapport Mehlis. Ces deux hommes font partie des 5 hauts responsables syriens, tous suspects, interrogés la semaine dernière à Vienne par la commission d'enquête sur la mort de l'ex-Premier ministre, Rafic Hariri. Par ailleurs, une lettre du juge syrien à la tête d'une enquête sur le meurtre, commandée par Damas, assure qu'aucun document sur l'assassinat n'a pu être trouvé au sein des archives syriennes. « Ces questions nécessitent plus ample étude », indique le rapport. Ces témoignages se rapportent directement aux auteurs, commanditaires et organisateurs de l'opération coordonnée ayant abouti au meurtre de l'ancien Premier ministre libanais, y compris le recrutement d'agents spéciaux par les services de renseignements libanais et syriens, souligne le document. « Les déclarations des témoins renforcent les indices confirmés à ce jour contre les responsables libanais actuellement détenus, ainsi que contre des responsables syriens de haut rang », indique le texte. M. Mehlis se prononce donc pour une extension d'au moins 6 mois du mandat de la commission d'enquête, conformément au souhait du gouvernement libanais. Dans l'hypothèse d'une telle prolongation, la commission compte sur « une coopération entière et inconditionnelle de la Syrie, afin que tous les aspects de l'affaire examinée soient établis ». « Jusqu'à présent, la commission a fait des progrès continus sur le volet libanais de son enquête. Ce n'est pas encore le cas sur le volet syrien », souligne le texte.Dans son préambule, le rapport expose les difficultés de coopération avec les autorités syriennes - alors que la résolution 1636, adoptée le 31 octobre, exigeait une pleine coopération de Damas à l'enquête, sous peine de sanctions internationales. Sont notamment relevés des « délais considérables » dans les réponses aux demandes de la commission et des « manœuvres procédurières, parfois contradictoires », des autorités. La Syrie semble avoir mieux respecté l'obligation d'arrêter tout ressortissant suspecté par la commission : « Malgré leurs réticences et leurs atermoiements, les autorités syriennes ont rendu possible l'interrogatoire de cinq officiels syriens convoqués à Vienne, aux conditions de la commission », l'interrogatoire d'un sixième ayant été reporté, constate le rapport. Le rapport précise que les conclusions du premier rapport d'étape de la commission, remis le 20 octobre et mettant en cause les services de sécurité libanais et syrien dans l'assassinat, « restent valides ». Au total, plus de 500 témoins ont été entendus, une liste de 19 suspects établie, un matériel volumineux analysé et 37 000 pages de documents produites, récapitule le préambule du rapport. Ce nouveau document devait être examiné hier par le Conseil de sécurité, en présence du magistrat allemand, qui a annoncé qu'il quitterait son poste à l'expiration de son mandat, le 15 décembre. Rafic Hariri avait été tué, avec 20 personnes, le 14 février, par l'explosion d'une voiture piégée à Beyrouth. L'ambassadeur américain à l'ONU, John Bolton, a qualifié le nouveau rapport Mehlis de « très troublant » et accusé la Syrie de faire « obstruction à la justice ». Un responsable syrien a affirmé que son pays détenait des témoignages réfutant le rapport. Selon le directeur général de la télévision officielle Fayez Sayegh, le rapport « ne contient aucun indice ou preuve nécessitant l'arrestation de témoins syriens », interrogés à Vienne. Il n'a pas précisé si une telle demande avait été formellement présentée à Damas.

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