-Kadiria (Bouira) : Les habitants de Beggas ferment le siège de l'APC Le front social est en ébullition ces derniers jours à Bouira. En effet, hier et pour la troisième journée consécutive, des dizaines de citoyens de la localité de Beggas ont fermé le siège de l'APC de Kadiria, à 30 km à l'ouest de Bouira, en signe de protestation contre la dégradation de leurs conditions de vie. Les protestataires soulèvent une multitude de problèmes qui tardent à être résolus par les pouvoirs publics. Les villageois citent la pénurie d'eau potable, la dégradation du réseau routier et l'absence d'un réseau d'assainissement.En outre, les habitants de Beggas, qui ont subi pendant de longues années les affres du terrorisme, réclament le raccordement de leur localité au réseau du gaz naturel, la réalisation d'une salle de soins et la réfection du réseau AEP. Les élus locaux, qui se sont déplacés sur les lieux, n'ont pas réussi à convaincre les mécontents à libérer les lieux. Les protestataires, qui refusent tout dialogue avec les autorités locales, exigent la venue du premier responsable de la wilaya. -Centrales nucléaires : Les tests européens accusés d'être trop laxistes Une controverse a éclaté hier au sujet des tests de sécurité promis en Europe sur les centrales nucléaires à la suite de la catastrophe de Fukushima, plusieurs voix se sont élevées pour juger que le projet à l'étude n'est pas suffisamment exigeant. Le ministre de l'Environnement autrichien, Nikolaus Berlakovich, dont le pays a renoncé au nucléaire à la fin des années 1970, a dénoncé la faiblesse de ces vérifications appelées à débuter en juin, qui ont le défaut, selon lui, de ne pas s'attarder notamment sur le risque terroriste ou informatique. Il a aussi souligné la nécessité de recourir à des experts indépendants pour mener ces tests et non, comme cela est prévu pour le moment, aux exploitants eux-mêmes des réacteurs, avant une évaluation ensuite par la Commission européenne. «Cela n'a aucun sens si les centrales nucléaires se testent elles-mêmes», a-t-il dit. Les écologistes européens ont aussi dénoncé les paramètres retenus pour les tests de résistance à ce stade. -Internet : Le réseau social chinois RenRen entre à Wall Street Le réseau social chinois RenRen est entré en Bourse en fanfare hier à New York, dans une opération à 743,4 millions de dollars marquée par un bond dès l'ouverture. Les titres cotés à New York de la société chinoise étaient mis en vente à 14 dollars, alors que le 15 avril, elle avait avancé une fourchette de 9 à 11 dollars. Dix minutes après l'ouverture, l'action bondissait déjà de 42,86% à 20 dollars. Près de 43 millions d'actions étaient mises en vente par la société elle-même, qui devrait donc récupérer quelque 602 millions de dollars, le solde étant cédé par des actionnaires actuels. RenRen, dont le nom signifie «tout le monde» en chinois a été fondé en 2005, un an après facebook. C'est le réseau social le plus populaire en Chine, d'autant plus que son concurrent américain est bloqué par la censure gouvernementale. RenRen a indiqué que son chiffre d'affaires s'était élevé à 20,5 millions de dollars durant le premier trimestre de l'année, en hausse de plus de 46% sur un an, pour une perte nette de 2,6 millions de dollars, très réduite sur un an.
