Le Club sportif amateur (CSA) Cobra a organisé la semaine dernière, en collaboration avec le Conseil communal des sports d'Akbou, la première édition du Festival des arts martiaux à la place colonel Amirouche à l'occasion de la commémoration des massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Kherrata et Guelma. Pas moins de 13 associations sportives de la haute vallée de la Soummam ont été invitées par les organisateurs à participer à ce show en plein air. Ils étaient 150 athlètes, garçons et filles, vêtus de kimonos à fouler le tatami mis en place pour la circonstance à la placette sise en face du siège de l'APC. Munis d'armes traditionnelles, les jeunes athlètes ont fait découvrir à la nombreuse assistance les facettes de plus d'une dizaine de disciplines des arts de combat, pour la plupart méconnues du grand public et parmi lesquelles nous citerons le Karaté, le Kung Fu, le Kick Boxing, le Yoseikan Budo et le Judo. Les démonstrations de self-défense ne manqueront sûrement pas de faire des émules parmi les enfants ayant assisté aux parades. Pour Zahir Ben Bekkou, 3e Dan en Nihon Taï Jitsu et président du CSA Cobra, «l'objectif principal de cette manifestation sportive consiste à initier les jeunes garçons et filles à ces sports de combat car les arts martiaux sont avant tout une éducation». Da Moh, fondateur du Kick Boxing dans la wilaya de Béjaïa, abonde dans le même sens mais «regrette, toutefois, que ces sports ne soient pas suffisamment couverts, notamment par les médias lourds, car ils permettent de soustraire les jeunes aux fléaux sociaux qui minent notre société». Louable initiative donc pour un Club sportif amateur qui a été créé en 2009 au village Amirouche et affilié à la ligue des arts martiaux de Béjaïa. Sa quarantaine d'adhérents s'entraînent, toutefois, à la maison de jeunes A/Rahmane Farès d'Akbou faute de salle appropriée à Riquet. Des diplômes et autres distinctions d'encouragement ont été remis aux participants.
