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«L'Internet est un mal nécessaire»
Abderrahmane Didi. Psychothérapeute
Publié dans El Watan le 30 - 05 - 2011

- Pourquoi les Algériens cachent-ils leurs vraies attitudes vis-à-vis des rencontres du mariage sur Internet ?
Ils ne veulent pas divulguer leurs attitudes parce que cela concerne l'amour-propre. L'être humain est complexe en lui-même. Il y a les mécanismes de défense et l'instinct de conservation. Il y a aussi ce complexe de supériorité qui fait que l'intéressé n'arrive pas à divulguer ce qu'il pense réellement. Cependant, il faut souligner qu'il y a des personnes qui sont intellectuelles, mais sur le plan psychologique, elles demeurent immatures. Il y en a d'autres, par contre, non intellectuelles, mais qui se dévoilent facilement. Elles dévoilent leur «moi», leurs secrets et ce qu'elles désirent. Si la personne est mature, large d'esprit, elle a fait un travail sur elle-même, cela lui permet de demander secours à travers Internet sans complexe. Dans ce cas, l'Internet apporte le positif.
- Même dans le cas où l'aventure sur Internet aboutit, les personnes concernées cachent souvent qu'elles se sont connues par le biais de l'Internet. Comment expliquez-vous cette attitude ?
L'Internet pour ces personnes est une faiblesse, un tabou. Cela va toucher leur amour-propre. Donc, il ne faut pas que l'Internet soit le porte-parole.
- Comment expliquez-vous l'engouement des Algériens pour les réseaux sociaux ?
En Corée du Sud, on bloque les sites relatifs aux jeux aux jeunes enfants entre minuit et six heures du matin. En Algérie, Facebook est considéré comme une sorte d'identification. Le Maghrébin est caractérisé par un côté profane, un côté mystique et un côté religieux. Facebook est la boîte de secours pour les personnes qui ne peuvent pas communiquer organiquement. Donc, Facebook permet de contacter d'une manière virtuelle, et la virtualité est une chose grave parce que si on s'y habitue, on ne pourra pas communiquer réellement.
- Mais certaines personnes ont avoué que c'est grâce à Facebook qu'elles ont pu vaincre leur timidité…
Facebook est un petit peu le thérapeute. Quand on n'arrive pas à connaître une personne physiquement, Facebook permet d'instaurer facilement le dialogue. Parler de soi, cela diminue la timidité, l'angoisse et le stress. C'est un petit peu le régulateur.
- Quel est l'impact de la communication virtuelle sur la vie réelle ?
C'est un peu grave, parce qu'à force de s'habituer à la virtualité, on aura peur de la réalité. La virtualité donne du courage, de la tyrannie à la personne. Mais la vie courante est la vie des problèmes et des difficultés. Donc, la virtualité permet de cacher les faiblesses, la jalousie et la timidité. D'un côté, ça guérit, et d'un autre, c'est comme un malade qui s'habitue aux psychotropes. L'internaute devient tout le temps assisté grâce à facebook et à l'Internet. Donc, vivre virtuellement d'une manière continue est négatif.
Il y a également le côté pathologique. Sur le plan physique, l'Internet donne les troubles du sommeil, des problèmes du dos, cervicaux et des tendinites. C'est la diminution de l'activité physique. Sur le plan relationnel, l'Internet provoque le retrait sur soi, la coupure des relations avec les amis et les parents. L'internaute devient autiste en s'enfermant dans sa bulle.
L'Internet permet aux adultes de vivre leur sexualité d'une manière virtuelle. Cela est négatif, donc les dangers de l'Internet sont visibles sur les plans physique, neurologique et psychologique. Mais l'Internet est un mal nécessaire.


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