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Alibi
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Publié dans El Watan le 12 - 06 - 2011

Pourquoi les partis de la majorité présidentielle – le FLN, le RND et le MSP – prennent-ils un malin plaisir à faire durer le (faux) suspense sur la question de la limitation des mandats présidentiels ? Cette disposition avait fait l'objet d'un amendement dans le cadre de la dernière révision de la Constitution de 2008 qui a consacré le principe de mandats illimités. Une brèche qui avait permis au président Bouteflika, ligoté par le rigorisme de l'ancienne Constitution, de postuler pour un troisième mandat et de se faire réélire. Avec les expériences dramatiques mais en même temps porteuses d'espoir et de renouveau démocratique, qui nous viennent des pays arabes où les Constitutions instituant la présidence à vie pour des dictateurs qui ont vieilli à l'ombre du pouvoir ne sont plus aujourd'hui que des reliques d'un passé sombre, on pensait naïvement que la cause d'un déverrouillage de la Constitution, sur ce point précis, était naturellement entendue.
Peine perdue. Comme si l'Algérie était coupée du reste du monde, on continue, imperturbables, à discourir sur des sujets éculés, à trouver encore matière à débattre de pratiques politiques que l'histoire a condamnées.
Le principe de l'alternance au pouvoir, qui implique nécessairement une limitation des mandats électifs à tous les niveaux des institutions de l'Etat, a connu des avancées historiques dans le monde arabe et ailleurs. Les régimes dictatoriaux, fondés sur le pouvoir personnel, sont balayés par de retentissantes révoltes populaires dont le credo est la rupture totale avec les pratiques politiques héritées de l'ancien système.
Personne n'est dupe. Les déclarations des responsables des partis de la majorité présidentielle, qui se réfugient derrière le confortable alibi de la consultation de leur base pour se prononcer sur cette question, sensible entre toutes, dans leur stratégie électorale de partis au pouvoir et du pouvoir, ne convainquent personne. Il apparaît clairement que cette valse-hésitation s'explique moins par une volonté réelle et sincère des directions politiques respectives de ces partis d'associer leur base militante à ce débat que par des calculs politiques et des décisions liées à des enjeux et tiraillements au sein du pouvoir, lesquels dépassent ces formations politiques qui n'ont pas leur mot à dire sur des questions aussi stratégiques qui se décident ailleurs. Tout le monde l'aura compris : les trois partis de la majorité présidentielle demeurent suspendus à la décision que pourrait prendre le président Bouteflika et les sphères influentes du pouvoir sur la suite de la carrière politique du chef de l'Etat.
A ce stade du débat sur le calendrier politique et électoral, on ne sait pas encore si le président Bouteflika, qui n'a plus la santé de son premier mandat du fait de sa maladie, va terminer son mandat en cours ou pas. Et, dans l'affirmative, s'il a encore le souffle et l'envie de briguer un quatrième mandat. La réponse à ces deux interrogations conditionnera dans une très large mesure le positionnement futur de chacune des formations de la majorité présidentielle prises individuellement et collectivement dans les prochaines batailles politiques et électorales.


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