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Damas poursuit son carnage
Rome a décidé de rappeler son ambassadeur
Publié dans El Watan le 03 - 08 - 2011

Les prises de position de la communauté internationale face à la répression en Syrie ne devraient pas comprendre d'action militaire. Le point de vue est défendu en tout cas par la diplomatie française.
«Aucune option de nature militaire n'est envisagée en Syrie», a assuré, hier, le ministère français des Affaires étrangères. La porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages, a ajouté que la situation en Libye est différente de celle de la Syrie, mais sans dire toutefois en quoi ces situations étaient différentes. Mme Fages est intervenue au lendemain d'une réunion de consultation d'urgence sur la répression syrienne contre l'opposition au Conseil de sécurité de l'ONU. Européens et Américains ont cherché, lundi, à obtenir une condamnation ferme contre Damas. Cette réunion, qui s'est terminée sans résultat concret, a été mise à l'ordre du jour après les violences du week-end, dans lesquelles environ 140 personnes ont été tuées, principalement dans la ville de Hama, l'un des bastions de la contestation. Située à 210 km au nord de Damas, la ville de Hama a été le théâtre d'immenses manifestations contre le pouvoir ces dernières semaines.
En 1982, la répression d'une révolte des Frères musulmans avait fait au moins 20 000 morts. Les discussions devaient se poursuivre hier. La Russie et la Chine, deux des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, y sont fermement opposées. Moscou et Pékin sont furieux que l'OTAN se soit servi de résolutions sur la Libye pour justifier les attaques aériennes contre le régime de Mouammar El Gueddafi et craignent que l'adoption d'une résolution sur la Syrie ouvre la voie à une campagne militaire contre Bachar Al Assad, ce que les responsables européens et de l'OTAN ont vivement démenti lundi. Résultat des courses : le mieux que puisse faire le Conseil de sécurité, c'est de se mettre d'accord sur une simple déclaration non contraignante. De nombreux diplomates ont néanmoins souligné que tous les pays avaient exprimé leur préoccupation concernant l'intensification de la répression, et que l'idée d'une action du Conseil gagnait en popularité parmi ses membres. S'agissant de la situation en Syrie, un haut responsable de l'ONU a souligné, au cours des discussions à huis clos, qu'en plus des morts, on comptait 3000 disparus et 12 000 personnes jetées en prison depuis le début des manifestations contre le régime de Bachar Al Assad.
La perspective d'une mobilisation plus large de la communauté internationale ne semble toutefois pas inquiéter le régime de Damas. La preuve : l'armée syrienne a encore tué 24 civils, lundi, lors de manifestations nocturnes. Ces assassinats se sont produits après la prière des tarawih. Les militants ont annoncé sur leur page facebook leur volonté de manifester «tous les soirs après les tarawih, pour riposter» à la répression par le régime de la révolte qui secoue la Syrie depuis le 15 mars. A signaler que contrairement à l'Italie qui a décidé hier – «face à l'horrible répression contre la population civile» de rappeler son ambassadeur en Syrie pour consultations, l'Union européenne a choisi de maintenir ses représentants sur place le temps de voir l'évolution de la situation. Dans le but justement de mettre la pression sur le régime de Damas, l'UE a entrepris de sanctionner un nouveau groupe de décideurs syriens.
Le ministre de la Défense, le général Ali Habib Mahmoud, compte ainsi parmi les cinq nouvelles personnes sanctionnées pour leur rôle dans la répression contre des manifestants en Syrie. Le chef de la sécurité militaire dans la ville de Hama,
Mohammed Mufleh, figure également sur la liste des personnes privées de visa et dont les avoirs sont gelés. Les trois autres personnes sanctionnées par l'UE sont le général de division, Tawfiq
Younès, le chef de la division sécurité intérieure des renseignements généraux, Mohammed Makhlouf, alias Abu Rami, oncle maternel du président syrien Bachar Al Assad, et Ayman Jabir, associé du frère cadet du président Al Assad, Maher Al Assad, dans le cadre de la milice Shabiha. Au total, une trentaine de personnes, dont le président Bachar Al Assad, ont été sanctionnées par l'UE en raison de leur implication dans la répression.


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