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«Il y a un changement général d'humeur chez les téléspectateurs arabes»
Jamil Daher. présentateur TV à Al Arabiya
Publié dans El Watan le 20 - 08 - 2011

Jamil Daher est journaliste et présentateur d'un programme de 30 minutes consacré à la «drama» (feuilleton, soap opera) arabes et ce, tous les jours durant le mois du ramadhan sur la chaîne TV Al Arabya.
-Vous vous êtes spécialisé dans la «drama» ?
Depuis environ trois ans, sur Al Arabya, nous présentons un programme spécial sur la «drama» (feuilleton). Surtout qu'actuellement la «drama» commence à prendre un espace important à la Télévision (des pays arabes). Aussi bien chez les téléspectateurs que sur le plan artistique. Un niveau appréciable, méritant d'être suivi.
-Même en matière de sujets…
Oui, du côté des sujets sociaux ayant participé directement et indirectement à ce changement prévalant actuellement dans le monde arabe (l'avènement des révolutions). Les «dramas» ont traité ses sujets sur la corruption, la dignité humaine, la condition féminine, la jeunesse…En tant que chaîne d'information (Al Arabya), la direction a trouvé qu'il est important de s'adapter avec ce phénomène de société qu'est «la drama» présenté par les Télévisions arabes.
-La «drama» va immanquablement changer et subir l'effet les révolutions arabes…
Sans aucun doute, nous sommes dans une impasse. Surtout après la révolution et les grands changements en Egypte, nous avons découvert qu'il y a eu un changement dans «l'humeur» général chez les téléspectateurs. Ainsi qu'une nouvelle vision chez les producteurs et concepteurs de «dramas». Ils ont commencé à lire et à avoir une lecture différente par rapport à avant. Il y avait des stars mais maintenant, ils ne le sont plus. Ils sont déchus. Je veux dire qu'ils n'ont pas accompagné, participé et cru à la réalisation du changement en Egypte.
-Une «crise» dans la «drama»…
Oui, c'est une crise. Des feuilletons ont vu leur tournage s'arrêter définitivement. L'on a produit une partie mais le reste n'a pas été filmé. Les producteurs et réalisateurs ont été contraints de réécrire le scénario tout en s'adaptant aux événements du monde arabe.
-N'est-ce pas trop facile d'exploiter les révolutions arabes ?
Cela n'est pas acceptable que d'exploiter la révolution. C'est connu maintenant. Les téléspectateurs ne sont pas dupes et «abrutis». Se réapproprier la révolution et nom de ses martyrs, n'est plus acceptable.
-La «drama» syrienne est devant un dilemme…
Oui, on voit qu'il y a une contradiction dans la prise de position chez les artistes. Ce qu'ils ont présenté auparavant et aujourd'hui. Il y avait une sorte d'affranchissement à travers la drama.. Juste après, l'on découvre qu'il existe une frange et le pouvoir sont contre les mouvements populaires aspirant à la liberté. Aussi, y aura-t-il des changements ou bien les libertés des artistes syriens seront encore réduites. Les concepteurs de «dramas» ne s'attendaient pas à un tel grand changement. Au Ramadhan de l'année prochaine, nous assisterons à des changements importants obligatoires dans la «drama» arabe.
-Peut être que le cinéma va opérer ce changement…
Oui, les cinéastes seront peut être plus conscients et plus en adéquation avec les peuples (arabes). Parce qu'il existe un mouvement «indé» (indépendant) en parallèle du cinéma commercial. Et puis les festivals du monde arabe encouragent ces films indépendants.
Par exemple, le Festival de cinéma de Dubaï (Emirats arabes unis) projettent ces films sans censure. Et ils les soutiennent et priment.
-Vous présentez des «drama» du Maghreb ?
Oui ! On présente les dramas locales. Les «dramas» du Maghreb. Ce que regardent les téléspectateurs. Quels sont les feuilletons les plus regardés en Algérie, Tunisie et Maroc. Ainsi que l'audimat de la Palestine, Koweit, les Emirats arabes unis, Soudan…
-Vous n'avez pas l'ambition de présenter votre propre show ou autre programme ?
(rires). Je suis sans aucun doute quelqu'un de «fainéant». J'ai toujours des idées mais je préfère d'attendre qu'on me découvre plutôt que de me présenter. Je n'aime pas allez tous les jours à la direction avec un projet. Et si la direction trouve que je suis convenable pour un programme donné, pourquoi pas.
-Vous êtes passé de la Radio à la Télévision…
J'ai été journaliste de radio avant que je fasse de la télévision. J'ai une expérience radiophonique de 1993 à 2002.
-Vos premières amours ce sont le théâtre et la musique…
Oui ! J'ai débuté avec des troupes théâtrales et musicales. Et ce aux côtés de gens comme Ahmed Kaâbour, Ziad Rahbani au Liban…On traitait des sujets sociaux, politiques. J'ai aussi expériences musicales en tant que compositeur. La musique de Marcel (Khalifa) nous a éduqués. Une initiation pour des générations et ce, en marge de la guerre (du Liban).
Marcel nous présentait des œuvres musicales de grande valeur. Cela améliorait le goût des gens en matière de mélomanie. La musique et le théâtre sont beaucoup plus une passion qu'un but dans ma vie. Et c'est une chance que de se trouver sur cette chaîne TV(Al Arabya) et de présenter et parler de ces arts qui ne pas mineurs.
-Vous avez un look anticonventionnel «décontracté» jean…
Jouer la comédie, c'est un métier difficile. Plus tu es toi-même, le public te croira. Je suis comme cela dans la vie. Donc, comme ça à la télévision. Je commente, je suis en adéquation avec les choses de la même manière. J'interviens d'une manière interactive et très proche des téléspectateurs qui m'encouragent beaucoup quant à ma présentation journalistique sur Al Arabya. Et cela, me touche beaucoup ! Bien que je sois des fois intraitable sur la qualité d'un film, série ou autre. Mais quand il y a une création, une belle chose je ne taris pas d'éloges. Au contraire ! Notre rôle est de faire découvrir les jeunes talents, les créateurs et créatifs.
-Vous êtes venu en Algérie…
J'ai eu l'honneur de visiter l'Algérie trois fois à l'occasion de festivals de cinéma. Toutes ces visites ont laissé chez moi un sentiment merveilleux. Surtout par rapport aux médias en Algérie, les Algériens eux-mêmes comme de gens généreux et hospitaliers. Et puis j'ai réalisé plusieurs reportages sur l'Algérie qui sont passés sur Al Arabya. J'ai trouvé Oran comme l'une des belles villes du monde.
Et Taghit aussi, c'était une très expérience. Vous savez, je réside à Dubaï ( Emirats Arabes Unis), je n'ai jamais été au sahara. Mais j'ai eu la chance de me rendre au Sahara algérien mais pas celui de Dubaï. Et je suis tombé en arrêt et amoureux du Sahara algérien. Les Touareg et leur musique…C'était magique ! Je suis libanais ayant vécu dans la montagne. J'ai découvert le Sahara grâce à l'Algérie. J'adore la musique de Alla et Othmane Bali. Et bien sûr le raï qui est partout écouté dans le monde arabe.


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