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Les bidonvilles, une poudrière
En l'absence d'un plan national de résorption de l'habitat précaire
Publié dans El Watan le 28 - 09 - 2011

La loi du pneu brûlé est-elle la meilleure ? La violence est ainsi devenue, depuis quelques mois, la meilleure façon d'accéder à un logement.
A défaut d'une réelle politique transparente de distribution de logements et en l'absence de confiance des citoyens envers les autorités, l'on se «fait justice» soi-même. Il ne suffit plus de fournir un dossier, de se porter candidat auprès des autorités locales et d'attendre, parfois très longtemps, de voir apparaître son nom sur les listes des bénéficiaires. Il est aujourd'hui considéré que la manière «réglementaire» ne paie plus. Il y a mieux, paraît-il. Construire une baraque au milieu de nulle part, forcer la porte d'un appartement vide et le squatter, ou encore brûler des pneus deviennent le modus operandi le plus rapide. Et dès l'annonce d'une campagne de relogement ou de distribution de logements sociaux, ce sont des communes entières qui sont en émoi. Il y avait les contestations «soft».
Des foules agglutinées qui prennent d'assaut des sièges d'APC lors de l'affichage des listes des heureux élus au logement social. Et qui en viennent à fermer et parfois à saccager les locaux, arguant d'un trafic dans la distribution. Et puis, depuis quelques années, un nouveau mode de protestation est apparu : l'émeute. Elles étaient, l'on s'en rappelle, le fait de jeunes gens qui s'élevaient contre leurs conditions de vie plus que précaires.
A la suite de ces violentes manifestations, de vastes programmes de relogement ont été mis en place par les autorités afin de calmer les esprits. Ce qui donna des idées à d'autres. Et depuis, les révoltes ayant pour revendication principale le relogement sont quasi quotidiennes. Et ce ne sont pas les promesses et autres programmes de construction «en masse de logements» qui sauraient calmer les esprits, chauffés à blanc aux images télévisuelles de remises des clés «du bonheur», avec force youyous et louanges. Une réelle mentalité du «pourquoi lui et pas moi» s'est installée. D'autant plus que l'Etat ne cesse de faire dans l'effet d'annonce. «L'éradication de l'habitat précaire», il y aurait quelque 500 000 baraques de par le territoire national, est devenu une véritable campagne médiatique.
Baraque contre appartement… ou le contraire
Seulement, et selon le bilan de la rapporteuse spéciale de l'ONU pour le logement, «cette politique ‘d'éradication des bidonvilles' a accru la pression déjà très importante sur le système de logement de type social-locatif et elle a ainsi engendré un conflit entre les possibles bénéficiaires de ces deux programmes». Ces opérations de destruction des sites d'habitations précaires tendent elles aussi à tourner au pugilat. Car de nombreux citoyens défendent bec et ongles, ce qu'ils considèrent être, à tort ou à raison, leur carte d'accès à «un logement décent». Investir dans une baraque en est même devenu un gage.
D'ailleurs, il n'est pas rare de voir, du jour au lendemain, une construction illicite poindre le bout de sa tôle. Et même les critères des autorités quant au relogement des habitants de bidonvilles, à savoir qu'ils s'y soient établis avant 2007, ne sauraient dissuader les aspirants-bénéficiaires. Et un réel trafic autour des bidonvilles et des logements sociaux a vu le jour.
Il a même été rapporté que des citoyens, ayant bénéficié d'un appartement dans le cadre de ces programmes, louent ou revendent ces habitations, et reprennent place dans les gourbis quittés quelques jours auparavant… quitte à s'exposer à l'insalubrité, à l'insécurité et autres fléaux qui ne finissent pas de pulluler dans ces ghettos.


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