Les étudiants recalés du master continuent de crier leur colère et de maintenir la pression sur les responsables de l'université. Après le sit-in tenu, dimanche devant le rectorat, ils ont décidé de fermer carrément les départements de génie civil, de génie électrique, d'informatique ainsi que le département des procédés, à l'annexe de Merj Eddib. Trois jours durant, les départements sont restés fermés et les cours suspendus. Des banderoles, dénonçant le manque de postes de master à l'université de Skikda, ont été placardées aux entrées. «On continue d'afficher un mépris total à nos revendications, mais cela ne nous empêchera pas de poursuivre notre mouvement pour recouvrer le droit que nous accorde l'Etat pour poursuivre notre cursus. Nous refusons qu'on vienne briser notre volonté à aller de l'avant en nous bloquant à une simple licence, alors que nous avons démontré nos aptitudes à poursuivre nos études et nous inscrire au master », affirme un étudiant de génie civil. En attendant, au rectorat, on continue de fermer les portes à toute communication, sauf à celle, bien sûr, qui aura à faire l'éloge des protocolaires festivités marquant la nouvelle rentrée universitaire.