Des centaines d'étudiants, résidant à la cité universitaire de Boukhalfa, à la sortie ouest de Tizi Ouzou, ont organisé ce mardi 25 octobre une marche au chef-lieu de wilaya pour exiger le retrait des huit plaintes déposées contre leurs camarades. Les manifestants ont, en outre, dénoncé l'insécurité qui règne aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de leur résidence et « le mépris des autorités locales qui tardent à donner suite à leurs réclamations». Mohand, un représentant des étudiants contestataires, déclare : «Nous ne pouvons pas continuer à vivre dans le marasme qui prévaut dans notre cité universitaire, où les conditions de vie sont vraiment détériorées. Nous sommes constamment exposés au danger d'insécurité autour de la cité. De plus, cette dernière avait bénéficié d'un budget conséquent destiné à la réfection de certains pavillons. Mais rien n'est effectivement réalisé à ce jour. Lorsque nous avons tenté de chercher où sont passés les 5.7 milliards de centimes alloués au projet d'aménagement de notre résidence, nous nous sommes retrouvés devant les tribunaux. Nous exigeons le retrait des plaintes déposées contre des étudiants qui réclament uniquement leurs droits légitimes.» A noter par ailleurs que l'action de rue, qui a démarré à 9h30 à partir de la cité U de Boukhalfa pour arriver devant l'ancienne mairie de la ville de Tizi Ouzou, a eu lieu dans la sérénité. Aucun incident n'est à déplorer.