Pour tout besoin de connexion Internet, les villageois sont contraints aux déplacements sur des kilomètres, jusqu'aux chefs-lieux de la commune ou de daïra. Le réseau du téléphone fixe du village Aït Abdelmoumène a été vandalisé (vol de câbles), alors que d'autres, comme Ait El Hadj-Ali et Cheurfa, ne possèdent même pas de réseau.Les villages de la commune de Tizi Ntléta, dans la daïra des Ouadhias, sont toujours sans téléphone fixe, ce qui les prive de ce moyen universel d'intercommunication tant désiré qu'est l'Internet. A noter que le réseau du téléphone fixe du village Aït Abdelmoumene a été vandalisé (vol de câbles), alors que d'autres, comme Ait El Hadj-Ali et Cheurfa, ne possèdent même pas de réseau. Après les actes de vol, il y a trois années environ, Algérie Télécom avait exigé de l'APC de réaliser des niches à même de protéger les équipements du téléphone fixe, tâche accomplie immédiatement par la collectivité. Néanmoins, Algérie Télécom n'a pas encore daigné rétablir ledit réseau pour ce village, ni équiper des villages qui n'en ont pas. Aussi, pour tout besoin de connexion Internet, les villageois sont contraints aux déplacements sur des kilomètres, jusqu'aux chefs-lieux de la commune ou de daïra. Les plus pénalisés dans cette situation sont également les propriétaires de cybercafés, dont beaucoup ont carrément mis la clé sous le paillasson, alors que d'autres et quelques uns des gérants de kiosques multiservices, qui continuent à résister à cette défection, se contentent des seules opérations «Flexy» et autres «Storm», en attendant les jours meilleurs. Ayant saisi moult fois les services concernés pour rétablir le réseau de la téléphonie fixe pour les villages qui en possédaient et pour installer, pourquoi pas, à ceux qui n'en ont pas, les jeunes commerçants qui continuent à exercer tant bien que mal cette activité, sont dans un véritable désarroi et ne savent plus à quelle autre autorité s'adresser pour pouvoir continuer à travailler. Il ya lieu de rappeler qu'un projet des 512 lignes téléphoniques a été promis par les services concernés depuis plusieurs années mais, à ce jour, rien n'a été réalisé. Des citoyens affirment avoir entrepris toutes les démarches nécessaires auprès des instances concernées. «Nous attendons toujours, mais jusqu'à quand ?» , déplorent t-ils.
