L'APC d'Oran est actuellement secouée par une vague de protestations d'une une partie de ses élus, militants du PT, qui dénoncent, dans un communiqué, certaines décisions relatives à la gestion du budget communal. De même qu'ils désapprouvent le comportement de l'exécutif, à majorité FLN, de marginaliser les membres de l'assemblée affiliés à la formation politique de Louisa Hanoune. A l'opposé, un militant du PT qui vient de quitter son parti et rallier les rangs du FLN a été promu, récemment, par le maire comme délégué du secteur urbain El-Menzah (Canastel). C'est cette décision et d'autres griefs qui ont fait que ces élus ont boycotté la dernière assemblée. «Il aurait fallu qu'il quitte les rangs de notre formation politique et rejoigne le FLN pour bénéficier d'une telle promotion», a-t-on déploré. Ces élus ont également exprimé leur mécontentement quant à l'affectation d'une enveloppe de 15 milliards de centimes à la division des activités culturelles communales pour financer les festivités commémoratives, les festivals, les galas et les soirées musicales et théâtrales alors que les crédits alloués (douze milliards de cts) pour équiper et rénover les établissements scolaires du cycle primaire n'ont pas été consommés en totalité d'où le retard enregistré dans la concrétisation de nombreux projets.
