Au moins 20 personnes sont concernées par une enquête judiciaire ouverte récemment par les services de la Gendarmerie nationale sur la gestion de l'OPGI de Souk Ahras, a-t-on appris, hier, auprès d'une source sûre. Des promoteurs, des fournisseurs, des cadres et des employés de l'office, ont été auditionnés comme inculpés alors que d'autres ont été convoqués comme témoins. La gestion des finances et des biens immobiliers, la conclusion de marchés non conformes aux textes légaux des opérations d'achat auprès de quelques particuliers, font partie des volets de ladite enquête. Des correspondances signées par des employés de l'OPGI (El Watan en détient des copies) avaient fait état de graves irrégularités dans la gestion des différents services de cet organisme public, celle du personnel compris. Il est reproché, à ce titre, la création de postes inadaptés aux besoins de l'OPGI. Chose qui a causé un préjudice financier important aux dépenses de l'office. La gestion des œuvres sociales est, semble-t-il, le dossier le plus volumineux dans cette affaire puisqu'il résume à lui seul toutes les autres infractions constatées dans les autres chapitres, selon notre source. Des anomalies dans les documents comptables sont soumises à une investigation minutieuse de la part des enquêteurs et un expert dépendant du même corps de sécurité a été chargé d'étoffer l'enquête avec un rapport sur les irrégularités. Des parties étrangères à l'OPGI seraient également impliquées de faux et usage de faux, d'abus de pouvoir et de non- respect des textes régissant le fonctionnement d'une organisation syndicale. Affaire à suivre.