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L'angle intime
Lettre de Londres. La dame de fer à l'écran
Publié dans El Watan le 28 - 01 - 2012

Margaret Thatcher sous les traits de Meryl Streep de l'art et des questions.
Si l'on s'attendait à retrouver la fonceuse, l'audacieuse et l'irascible Margaret Thatcher dans le film The Iron Lady de la réalisatrice Phyllida Lloyd, eh bien, on fait erreur. En effet, dans ce long métrage qui dure 1h45 mn, on est plutôt en compagnie d'une vieille femme, âgée de 86 ans, dont la mémoire est hélas déjà ravagée par la sénilité. Ainsi, elle apparaît beaucoup plus comme «madame et son fantôme» que la première femme Premier Ministre britannique tant haïe par ses compatriotes.
C'est avec obsession que la «Dame de Fer» décide de se débarrasser des vêtements et de tous les objets personnels de son mari, Denis Tatcher, décédé le 26 juin 2003 et dont le rôle est très bien interprété par le fabuleux Jim Broadbent. C'est à ce moment-là que Margaret voyagera dans son propre passé en faisant sans cesse des allers-retours, aussi bien dans sa vie personnelle que dans les moments forts de sa carrière politique. Elle se souviendra ainsi de ses débuts en politique et des convictions qui l'ont menée, le 4 mai 1979, au numéro 10 de Downing Street, résidence des Premiers Ministres, et qu'elle ne quittera finalement que le 28 novembre 1990.
Dans ce long métrage, Denis ne la quitte pas une seconde pendant qu'elle revient sur les traces de sa vie. On la voit à la plage en famille avec ses jumeaux, Carol et Mark. Plus tard, elle se souvient : l'attentat qui a failli la tuer à Brighton, en 1984 ; la perte d'un ami, Airey Neave, assassiné en 1979 ; sa décision d'entrer en guerre contre l'Argentine pour récupérer les îles Malouines (Falkland)… Qui aurait pu interpréter ce rôle avec autant de perfection, sinon Meryl Streep ? Elle se glisse dans la peau de Margaret d'abord à travers une ressemblance hautement réussie : physique, cheveux, sourire, démarche et yeux d'un bleu éclatant. Et puis l'accent anglais – so british –, lui aussi, est talentueusement imité par la remarquable actrice américaine.
Et pour finir, l'imbattable Meryl s'efface complètement et nous laisse découvrir, dans une exceptionnelle performance, le personnage de Margaret Thatcher. Pour l'heure, on ne peut rien préjuger de son couronnement, mais le prochain Oscar de la Meilleure actrice lui semble déjà promis.Certains diront que ce film tente de donner de l'humanité à la «Dame de Fer», à celle qui a géré le pays avec fermeté et autorité, indifférente à son impopularité. Ce film, à la fois drôle et sérieux, a été très mal accueilli dans le nord de l'Angleterre où l'on se souvient toujours d'elle comme celle qui a fortement tenu tête aux mineurs, après le démantèlement de leur secteur, celle qui, par sa gestion implacable, a divisé le pays.
Mais, de tout cela, je retiendrai surtout le regard lointain d'une vieille femme que j'ai trouvée plutôt sympathique. Etait-ce le but poursuivi ? A-t-on joué avec le capital de sympathie que dégage l'actrice Meryl Streep ? En tout cas, lorsque à la fin du film elle demande à son mari, Denis, s'il a été heureux avec elle, je me dis : ne sommes-nous pas tous finalement turlupinés par la même question ? Mes amis anglais, quant à eux, ne sont pas tous d'accord avec moi à ce sujet !


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