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L'Ahaggar veut en finir avec les stéréotypes
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Publié dans El Watan le 17 - 02 - 2012

La troisième édition du Festival international de Abalessa-Tin Hinan des arts de l'Ahaggar (Fiataa), qui se tient à Tamanrasset du 14 au 19 février, s'est appropriée le Sud sous toutes les facettes.
En découvrant le Sahara algérien, les Occidentaux ont confronté leur propre image avec celle des territoires explorés. L'idée a été développée mercredi à la Maison de la culture de Tamanrasset par le sociologue et chercheur Rachid Bellil, à la faveur d'un débat sur «Le patrimoine saharien et les médias», organisé à l'occasion du troisième Festival international des arts de l'Ahaggar. «Sur la base du clivage “nous et les autres“, il y aura production d'un certain nombre de stéréotypes. Il y a, d'un côté, les civilisés et, de l'autre, les primitifs. Et le ‘‘nous'' sont d'abord les militaires qui vont découvrir beaucoup de choses sur les Sahariens, ensuite les explorateurs», a-t-il dit. Il a relevé qu'au début, le Sahara était un territoire inconnu pour les colons français.
La découverte s'est faite à partir de Constantine et de Ouargla. Il a rappelé les travaux du géographe Henri Duveyrier, le premier à s'être intéressé aux Touareg qualifiés de «pilleurs de caravanes». Duveyrier avait préparé un rapport à son gouvernement sous le titre «Les Touareg du Nord», écrit à sa place par August Warnier en 1864. Rachid Bellil a évoqué aussi l'action de Charles Eugène de Foucauld, l'explorateur et religieux français, arrivé dans l'Ahaggar à partir du Maroc vers 1901. «De Foucauld était un personnage controversé. Il y a, d'une part, le religieux et le scientifique. Et de l'autre, le militaire. De Foucauld, lui-même ancien officier, était ami avec le général Henri Laperrine. Il y a eu donc articulation entre découverte scientifique du Sahara et rôle d'informateur et de médiateur. De Foucauld transmettait des messages à Laperrine», a expliqué le chercheur. Rachid Bellil a observé que l'image du désert chez les colons français a évolué de «l'hostilité» à «la fascination». Fascination accompagnée d'une certaine idée de «pureté» et de «solitude intégrale».
«Le patrimoine est un support qui dégage de la mémoire et de l'histoire. Dans certains pays, c'est le Parlement qui gère le patrimoine de la nation, ce n'est pas le ministère de la Culture ou celui du Tourisme», a remarqué, pour sa part, Mourad Betrouni, directeur du patrimoine au ministère de la Culture, lors du même débat. Il s'est posé une série de questions sur la possibilité ou pas d'évaluer le patrimoine national cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie. «La restauration d'un patrimoine est un acte politique. Il s'agit de la restauration de l'identité et de la mémoire. Parfois, la ruine en tant que telle est un monument. Conserver l'intégrité d'un édifice est plus important que restaurer», a-t-il souligné. Dans l'après-midi de mercredi, un atelier a regroupé des animateurs du mouvement associatif, des artistes et des journalistes.
Animé par les universitaires Kamel Sadou et Karima Boutaba, le débat, vif parfois, s'est articulé sur la manière avec laquelle la presse nationale couvre le sud du pays. D'après certains intervenants, les médias ignorent les souffrances du sud du pays ou ne s'intéressent qu'à des questions marginales. «On nous regarde d'en haut», a dit l'un d'eux. «On ne retient que l'aspect folklorique et touristique», a enchaîné l'autre. Parfois, j'ai envie de déchirer le journal lorsque je lis certains articles», a lancé un enseignant. «Je suis comédienne et il y a des activités théâtrales, pourtant on n'en parle jamais dans la presse, ça n'existe pas», a protesté une jeune artiste. La mauvaise distribution des journaux et l'absence de centre de télévision et d'une imprimerie ont également été évoquées. n


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