Dans son rapport annuel sur l'investissement sous le thème ''Investissement mondial dans l'économie numérique'', la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) souligne la croissance des investissements étrangers en Algérie en dépit de la conjoncture mondiale marquée par des défis mondiaux croissants.Révélant que les investissements étrangers en Algérie ont atteint, en 2024, 1,43 milliard de dollars américains. En progression, note la même source, de 18 % par rapport à 2023. A l'origine de cette augmentation des flux des investissements directs étrangers (IDE) vers l'Algérie, a poursuivi la même source, plusieurs facteurs. Notamment les réformes législatives contenues dans la loi sur l'investissement, la clarté et la stabilité juridique qu'elle a apportée, et la forte volonté de l'Algérie de diversifier son économie hors hydrocarbures. Mais, aussi, une amélioration de la qualité des infrastructures en Algérie, notamment les ports, les moyens de transport et les raccordements des sites économiques aux énergies, ainsi que la volonté politique claire des autorités d'attirer les investisseurs. Le rapport a également mis en exergue les efforts de l'Algérie pour renforcer son attractivité dans les secteurs de l'industrie, de l'agriculture, du tourisme et des énergies renouvelables, souligné la position stratégique de l'Algérie, qui en fait une plate-forme régionale et une porte sur l'Afrique et l'Europe, et mis en lumière l'existence d'une volonté politique claire pour l'attraction des investissements et l'amélioration du climat des affaires, reflétant ainsi la crédibilité de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI) auprès des investisseurs étrangers. Le rapport annuel de la Cnuced sur l'investissement sous le thème ''Investissement mondial dans l'économie numérique'' a également évoqué les efforts consentis pour développer les outils et moyens numériques visant à simplifier les procédures d'investissement, citant à titre d'exemple la plate-forme numérique de l'investisseur. Enfin, le document a abordé l'adhésion de l'Algérie à des accords continentaux et internationaux, tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), à même de renforcer l'attractivité de l'Algérie en termes d'opportunités d'exportation vers les marchés africains, soulignant l'abondance des ressources naturelles et la disponibilité d'une main-d'œuvre qualifiée, constituant des facteurs supplémentaires pour attirer les investisseurs Au mois de juin dernier, la Secrétaire générale de la Cnuced, Rebeca Grynspan, a fait état d'une chute de 11% des investissements directs étrangers productifs ont chuté de 11% en 2024, marquant une deuxième année consécutive de baisse. « Il ne s'agit pas seulement d'un ralentissement, mais d'une tendance », a-t-elle indiqué. Lançant, au passage, un appel à l'action alors qu'elle dévoilait de nouvelles données montrant une baisse continue des investissements directs étrangers (IDE) à l'échelle mondiale, avec des conséquences désastreuses pour les pays en développement. C'était lors de la présentation, à Genève, en Suisse, du Rapport sur les investissements dans le monde 2025. Dans son rapport, la Cnuced souligne que le manque d'investissements freine la création d'emplois, le développement des infrastructures et le développement durable, en particulier dans les économies les moins avancées et les plus vulnérables. Faisant remarquer que les principaux secteurs du développement ont connu des baisses spectaculaires.