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Ruiné par... le Centre culturel islamique
Bureaucratie
Publié dans El Watan le 23 - 09 - 2004

La bureaucratie semble avoir toujours la peau dure. Le phénomène devient encore plus révoltant quand cette même bureaucratie est pratiquée par un établissement censé être le reflet de la « rahma ». Un bref exposé des faits permettra d'expliquer comment le Centre culturel islamique (CCI) sis au 12 rue Ali Boumendjel a déclenché l'effet de ruine.
Abdelmadjid Djouab, un ancien maquisard, fut depuis longtemps un chevronné du bâtiment. A la tête d'une entreprise de construction, cet entrepreneur s'évertuait à gagner honnêtement sa vie en faisant travailler une dizaine d'ouvriers. Sa vie et son entreprise ont subitement chaviré. « J'ai subi les dommages collatéraux d'un conflit opposant le nouveau à l'ancien directeurs du CCI », s'est-il plaint d'emblée. Les faits remontent au 28 novembre 2000 quand le concerné a été chargé par l'ancien directeur du CCI d'effectuer des travaux de réfection et de réaménagement dudit centre et ce, suivant l'ordre de service n° 879/00/MT. Après avoir accompli une grande partie des travaux, l'entrepreneur sollicita la direction du centre pour le règlement d'une première facture. Cette dernière s'élevait à 428 881,40 DA. La facture globale était, par ailleurs, de l'ordre de 150 millions de centimes. Entre temps, un remaniement intervint à la tête du CCI d'Alger. A l'évidence tatillon, voire pointilleux, le nouveau directeur a refusé de régler la facture en question arguant du fait que les travaux n'ont pas été effectués dans le strict respect des normes requises. Pour joindre le geste à la parole, le directeur a fait venir un architecte qui, à l'issue d'une contre-expertise effectuée en mai 2003, a établi un procès-verbal consignant les « défaillances » relevées. Bien qu'il ait contesté le PV de l'architecte, M. Djouab a accepté, la mort dans l'âme, de refaire les travaux en question. Le même architecte qui avait relevé les « lacunes » a procédé le 16 juin 2004 à la vérification des travaux, en présence des représentants du CCI. A l'issue de ce contrôle, l'architecte a approuvé les réfections et remis au directeur du centre un PV de levée de réserves. Sans mobile apparent, le nouveau directeur a refusé de signer le procès-verbal ! Après une longue hésitation, l'entrepreneur a adressé des lettres de recours au ministre des Affaires religieuses. C'est ainsi que M. Djouab a été reçu le 15 janvier 2003 par le secrétaire général du ministère des Affaires religieuses. Ce dernier, qui aurait donné instruction au directeur du CCI de régler ses dettes, a prêché dans le désert. Cela est d'autant plus vrai que le premier responsable du CCI n'a pas daigné s'acquitter de sa facture. Nos tentatives de le joindre se sont, toutefois, avérées infructueuses et les responsables du centre se sont inscrits, depuis plusieurs jours, aux abonnés absents. A l'heure actuelle, M. Djouab, qui a pourtant fondé de gros espoirs sur la tutelle, n'a pas encore perçu son argent. Du coup, il s'est retrouvé sur la paille, sa petite entreprise fermée et une dizaine d'employés sur le pavé. Le directeur du Centre culturel islamique fera-t-il enfin preuve de tolérance ?

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