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«L'Emir n'a jamais fait partie de la Franc-Maçonnerie»
Alila Hassain Daouadji. Fondation Emir Abdelkader
Publié dans El Watan le 28 - 02 - 2012

L'universitaire Dalila Hassaïn Daouadji, de la Fondation Emir Abdelkader, est formelle : le fondateur de l'Etat algérien moderne n'a jamais accepté de faire partie de la Franc-Maçonnerie.
Selon elle, le premier à avoir pris contact avec l'Emir Abdelkader était le garde surveillant Escoffier qui était au Palais des Tuileries à Paris et qui avait trouvé grâce auprès du roi en raison d'un acte de «bravoure» militaire en Afrique. «Escoffier, qui était franc-maçon et qui parlait arabe, était allé rencontrer l'Emir Abdelkader au château de Pau vers 1848 au nom de la loge le Berceau d'Henri IV», a-t-elle précisé. D'après elle, la Franc-Maçonnerie s'était intéressée à l'Emir Abdelkader après son rôle dans la protection des chrétiens à Damas en 1860. «Ces émeutes anti-chrétiennes avaient été générées par la France, l'Angleterre, l'Autriche et la Russie. Ces pays avaient poussé les druzes à se soulever contre les Maronites. Pour son action, l'Emir avait été honoré par le monde entier, même le Vatican. La Franc-Maçonnerie en avait profité pour le remercier et lui demander de la rejoindre. Ils lui avaient dit que son action était maçonnique, alors que le geste de l'Emir était un acte par fidélité à l'Islam», a expliqué Dalila Hassaïn Daouadj.
Selon elle, L'Emir Abdelkader n'avait rien à gagner sur le plan doctrinal à adhérer à la Franc-Maçonnerie. «A cette époque-là, il avait atteint le statut de cheikh, maître. Mais, il avait un échange avec les sociétés savantes, les sociétés secrètes et le peuple français en général. L'Emir Abdelkader n'a jamais fait partie à la Franc-Maçonnerie. On lui avait attribué les trois grades en même temps, alors qu'il n'était jamais présent. Des grades accordés sans passer par le rituel maçonnique. Le même procédé avait été appliqué pour le Maréchal de France, Bernard Pierre Magnan», a indiqué l'universitaire. Elle a relevé que l'Emir Abdelkader n'était pas dupe et qu'il savait ce qu'il se passait autour de la Franc-Maçonnerie.
«Il avait compris qu'on voulait l'instrumentaliser. C'est pour cette raison qu'il n'était parti le jour où on l'attendait», a-t-elle dit. «Antérieurement à 1723, la Franc-Maçonnerie était déiste. Ensuite, son déisme a été dévoyé. Napoléon III a instrumentalisé la Franc-Maçonnerie. Il avait comme idée l'instauration d'un Royaume arabe en reprenant le projet de son oncle Napoléon I. Cette idée est apparue avant 1860, contrairement à ce qui est dit. L'héritier de l'expédition d'Egypte, Napoléon III, voulait aller vers ce Royaume. Pour cela, il n'écoutait personne. Il ne faisait que ce qu'il voulait faire», a-t-elle relevé. Elle a rappelé que Napoléon Ier avait dit que les grands noms ne se faisaient qu'en Orient.


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