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Sans le Sahara occidental, il n'y aura point d'UMA
Le ministre sahraoui des affaires étrangères
Publié dans El Watan le 29 - 02 - 2012

Pour les ministres sahraouis, il y a une volonté de pousser le peuple à reprendre les armes.
Smara.
De notre envoyé spécial

Tant que le Maroc occupe le Sahara occidental, nous ne croyons pas à un Maghreb stable et prospère.» Le ministre des Affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Salek, est même catégorique : «La question de l'occupation du Sahara constitue le seul obstacle pour la relance de l'UMA.» Mieux, il évacue toute paix dans la région tant que le Maroc occupe illégalement le Sahara occidental. Après un bref rappel historique de la question devant un parterre de Français, M. Ould Salek a réitéré notamment que le mandat de la Minurso est d'organiser un référendum sur l'indépendance du peuple sahraoui ; il s'est élevé contre toute tentative de s'écarter de ce principe.
«Nous avons l'impression que certains veulent pousser les Sahraouis à se radicaliser», a-t-il indiqué. Il regrette qu'«au moment où des pays dits des droits de l'homme envoient leurs avions dans certains pays arabes, on refuse au peuple sahraoui de s'exprimer». C'est ainsi qu'il a sévèrement critiqué la France, qui reste «scotchée» au plan d'autonomie du Sahara sous la souveraineté de sa majesté. «Nous sommes très surpris par cette intransigeance de la France aux côtés du royaume marocain», a-t-il dit, rappelant que «c'est cette même France qui a aidé le Maroc à bombarder au napalm des populations sahraouies au début du conflit».
Pression de la population sahraouie
M. Ould Salek a affirmé que «la seule solution acceptable est celle qui représente et respecte le libre choix du peuple du Sahara occidental». Il n'hésite pas à prévenir que «la patience des Sahraouis a des limites». «La direction du Front Polisario se trouve dans une situation très difficile. Il y a une pression de la population sahraouie à ouvrir de nouveau le dossier militaire», a-t-il révélé. Il est vrai que la majorité de population sahraouie ne croit plus aux efforts des Nations unies pour la résolution du conflit, notamment avec les négociations engagées depuis 2007. «Il n'y a aucun signe qui nous dit qu'il y a une quelconque avancée dans les négociations, car le Maroc poursuit son chauvinisme politique», a-t-il reconnu.
Situation «explosive» dans les territoires occupés
Pendant ce temps, la situation dans les territoires occupés du Sahara occidental est très grave. «C'est une prison à ciel ouvert», témoigne l'avocate des activistes sahraouis, maître France Weyl, qui invite ses compatriotes français à aller «briser le mur du silence» dans ces territoires. France Weyl se demande d'ailleurs ce qu'attendent les Français pour ouvrir un débat sur la question des violations des droits de l'homme dans les villes occupées du Sahara occidental. Le ministre des Territoires occupés sahraouis, Mohamed Ould Akik, a fait part, lui, d'une situation «très grave». «La population sahraouie dans les territoires occupés se bat depuis le début de l'intifadha, en 2005, de manière pacifique et civilisée, mais les troupes marocaines recourent à la manière forte», a-t-il indiqué. Les territoires occupés connaissent toutes sortes de violations : répression, torture, intimidation, enlèvement et emprisonnement, regrette M. Ould Akik.
Et dans tout cela, le Maroc agit dans l'ombre et réprime sans témoin. Pas moins de 82 prisonniers d'opinion croupissent encore dans les geôles marocaines et se trouvent dans une situation dramatique. Mais en dépit de cela, l'intifadha se poursuit dans toutes les villes du Sahara et même dans certaines villes du sud du Maroc. «Cette volonté des Sahraouis de continuer l'intifadha est encouragée par le soutien des ONG», assure le conférencier.
M. Ould Akik, s'adressant aux Français dans la salle, leur demande d'être les «messagers» des Sahraouis auprès de leur gouvernement. Il les invite à se solidariser avec les populations des territoires occupés «pour rompre le mur marocain» et à faire pression sur leur gouvernement «pour que l'expression de la population sahraouie puisse être respectée».


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