Les habitants de Targa Ouzemour, Ighil Oujilbane, Ibouhathmene, Taghzouyt et Ain Skhoune, cinq villages mitoyens situés à la périphérie ouest de la ville de Béjaïa, ont occupé la rue pour crier leur «raz-le-bol» de voir leurs doléances indéfiniment renvoyées aux calendes grecques. Ils ont ainsi observé durant la journée de dimanche passé un sit in devant le siège de la wilaya, fermant du coup à la circulation, le boulevard attenant.Leurs attentes sont le minimum convenable de cadre de vie. Ils ne cessent de revendiquer l'aménagement et le revêtement de la route principale desservant leurs localités, un aménagement des pistes, l'entretien systématique de la voierie, le curage des oueds, un réseau d'assainissement, la réalisation d'un deuxième château d'eau, une reconfiguration adéquate du transport public et scolaire, l'ouverture de nouvelles classes au niveau de l'école primaire de Taghzouyt et la construction d'une salle de soins. Les animateurs des associations exhibent des courriers et des procès verbaux établissant les engagements des autorités au sujet des problèmes posés. Mais constatant que «rien de concret n'est pour l'instant fait», ils réclament une réunion conjointe, sous l'autorité du wali le wali, avec l'APC et l'exécutif concerné.
