La carrière de l'international algérien, Abdelkader Ghezzal, risque d'être compromise par le nouveau scandale des matches truqués qui éclabousse le football italien. Son nom figure dans la liste de neuf joueurs de Bari, qui font l'objet d'une enquête judiciaire ouverte par le parquet de Bari, à la suite de révélations sur les résultats arrangés de cette équipe au cours de la saison dernière. Après des mois d'enquêtes sur les matches truqués, diligentées par le parquet de Bari, la police italienne a procédé, le 3 avril dernier, à l'arrestation d'un ex-joueur de Bari, Andréa Masiello, qui a reconnu avoir touché de l'argent pour fausser le résultat d'un match (contre Lecce, le 15 mai 2011) en contrepartie de 50 000 euros. Dans la foulée, il a balancé les noms de plusieurs de ses ex-coéquipiers qui auraient trempé, eux aussi, dans la combine. Dans la même soirée du 2 au 3 avril, deux parieurs impliqués dans un vaste réseau spécialisé de corruption de joueurs pour fausser les rencontres ont été appréhendés. Il y a quelques mois, la police italienne a procédé à l'arrestation de l'ancien international, Pepe Signori, et de Cristiano Doni, qui ont avoué leur implication dans un réseau de corruption orchestré par la mafia sur les rencontres de football. Lorsque le scandale de Bari a éclaté, Abdelkader Ghezzal a nié son implication. Le 3 avril, la police a déclaré : «Nous avons obtenu des preuves lors de notre investigation que des promesses (faites avant le match Bari-Lecce 0-2, disputé le 15 mai 2011) ont été transformées en argent à la fin de la partie», a confirmé le procureur de Bari, Antonio Laudati. L'international algérien, qui a rejoint depuis Levante, Espagne, risque gros, au même titre que les huit autres ex-joueurs de Bari qui font l'objet d'une enquête judiciaire. Sa carrière risque d'être mise entre parenthèses si la justice confirme son implication dans cette affaire de matches truqués.
