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Une cité à la dérive
Gestion de la ville de annaba
Publié dans El Watan le 21 - 02 - 2006

Le budget 2005 non consommé, des projets socioéconomiques gelés, une courbe du chômage toujours en hausse atteignant plus de 27% de la population forte de 273 614 habitants, les 2/3 de l'infrastructure routière urbaine en dégradation, un éclairage public défaillant, des équipements de maintenance et d'entretien non renouvelés, des bidonvilles chaque jour un peu plus nombreux dont seulement 1800 baraques recensées, la majorité des quartiers et des cités quotidiennement confrontées à la saleté, sont les principales dérives générées par la gestion anarchique de la commune de Annaba.
Elles ont été dénoncées par la population via ses nombreux représentants de comité de quartier. Toutes ces dérives figurent dans l'état des lieux réquisitoire établi par le chef de la daïra de Annaba. Mais il y a plus grave et plus choquant pour une institution dont chaque centime devait assurer l'amélioration du cadre de vie des habitants. La commune est également confrontée à une grave crise de confiance entre les élus du parti FLN majoritaire au conseil exécutif communal. Plusieurs d'entre eux ont montré du doigt le président de l'APC, l'accusant de faire cavalier seul dans la prise de décisions importantes qui engagent l'avenir de toute une population. « Les délibérations de notre assemblée ne sont pas respectées par le président. Piétinant le choix de la majorité des élus, il est à l'origine de tous les blocages des projets d'intérêt public. Il est là pour occuper le fauteuil et quiconque conteste ou s'oppose à sa démarche est systématiquement écarté d'un quelconque poste de responsabilité. L'anarchie s'est installée dans la gestion de notre commune. Alors que la ville est confrontée à moult problèmes, dont celui des dernières inondations, il a empêché toute dépense liée à une sérieuse prise en charge des préoccupations des habitants », a révélé publiquement M. Sayad, élu FLN. Il a été suivi de plusieurs autres de ses pairs, dont celui chargé de l'urbanisme qui a précisé tout aussi publiquement : « Notre commune compte des élus de haute compétence qui sont marginalisés. Le P/APC est à l'origine du gel de nombreux projets socioéconomiques. » C'est dire que depuis l'avènement, en 2002, du collège de l'APC, la mairie de Annaba s'est transformée en une bureaucratie pavée de frictions internes avec des secrets grands et petits jalousement couvés. Durant ces 3 dernières années, la mairie est assiégée continuellement par les représentants des comités de quartier et les citoyens. Le refus de transparence a atteint le sommet. Si la plupart des actions à destination de la population sont gelées malgré la disponibilité d'une enveloppe financière annuelle de 1,50 milliard de dinars, d'autres invitent à des interrogations. Alors que l'état des lieux de la ville est au pire, la commune préfère engager 20 millions de dinars pour l'office de la culture et 20 autres pour celui des sports. Malgré les mises en garde de la daïra appuyées d'arguments solides pour une meilleure prise en charge de la gestion de la ville, la situation s'est aggravée. Selon les évaluations établies par cette daïra, 66% du budget régulier sont utilisé au titre de la masse salariale. La décantation n'est pas annoncée pour tantôt. Pour preuve, cette énième mise en garde du directeur de l'exécutif de wilaya quant à l'application des dispositions légales en matière de substitution de l'institution élue par des commis de l'Etat.

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